ments sont souvent ućgligćs et peu productifs, parce que lcs proprićtaires out des connaissances techuiąues limitćes et manqucnt de capitaux a cousacrcr a la protection ct a rainelioration de leurs forets. L,expćrience faite a pi es la guerre a montrć que le nieilleur remede h cctte situation consistait a crćer des associations on des coopć-ratives forestieres.
11 en existe dc noinbreux types. Certains re-niontent a plusieurs siecles et d’autres, plus re-cents, sont apparus apres 1000 et se sont beau-coup dćveloppćs au cours des dix dern i er es annees. Le systćme le meilleur est incontesta-
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blement celni dans lequcl les proprićtaires fu-sionnont et niettcnt en eoimnun leurs terres. ainsi que leur bois et leurs moyens dc production. pour fornier une unitć forestićre ćtendue avec nu grand noinbre dc petites par cel lcs. II etait assez souvent pratique a uue certaine ćpoque. en particulier dans les regions centralcs et mon-tagneuses de lEurope on la plupart des assoeia-tions aetuelleinent en activitć out etć crćees il y a plusieurs annees. La constitiition de non* veaux groupenients de ee genie se lienrte a un certain noinbre de difficultes, les unes d ordre fiscal. les autres d-ordre juridique, de sorte que le noinbre de ces associations dc typc collectif est reste statioiniaire apres la guerre.
Le type de coopćrative le plus rćpaudu est lassociation de proprićtaires de petites parcelles qui rend divcrscs categories de serviccs a ses uieiubres : etablissenieiit de plans d‘exploita-tion, coiistruction dc routes. operatious sylvi-coles, abattages, coinmercialisation du bois et nieme sciage pour la vente. Les co operat i ves de cc genie, fortenient eneouragćes par 1’Etat. comiaissent depuis quelques annees nn succćs extraordinaire en Xorvege. en Suede et en Fin-lande. Au Japon. ces institiitions ne sont pas nouvelles, puisque lcs pieniićres out etc crećes il y a bien des annees.. mais clles ne cessent de se dćvelopper et de se liioderniser.
Divers types dbissociations de proprićtaires de forets comniencent aussi eoiniaitre un certain succćs cii Aiiierique latiuc, et, bien que la grandę proprićte prćdominc, elles peuvent beau-eoup facilitcr la misę en valeur et rexploitation rationnelle des forets ćtendues.
En plus des coopćratives de proprićtaires, il existe aussi des associations d’ouvriers forestiers qui oifrent dc 1'interet menie dans les pays ou les forets appartiennent entierenient a TEtat. 11 eoiivient de lnciitionner specialement celles de la province de Qućbec. L’existence d'une organisation fort dćveloppće des ouvriers dc la foret et des industries du bois ćtait sigualće en U.R.S.S. il y a une vingtaiiic d?aimćes. En Inde, des essais tres pronietteurs out ćte faits dans les ćtats de Bombay ct de Madras pour utiliser les coopśratives d’ouvriers forestiers coinmc des instruinents d’aiiićlioratioii des niveaux de vie des connnunautćs indigenes vivaut dans les regions boisćes. Les iiiitiatiyes de ce geure doi-vent etre fortenient soutenues par l Etat. mais. pour les colleetiyites intćrcssćes. clles pourraient bien devenir Tim des aspects les plus iniportants des projets de dćveloppement des coiiiinuuau* tćs >9.
Coopźmtives tle types dwers et a objets multiples
Eu laissant pour la fiu la question des coo])ć-ratives a objets uiultiples, il convient de rcveuir sur lc tableau dJensenible de la situation apres la guerre. car presąue toutes lcs cooperatives existantes out en fait des objets uiultiples ; celles qui se cautonucut dans un seul domaiiie d acti-vitć sont rares. Dans le tableau d’aprćs-guerre, les cooperatives d ćpargne et de credit, de loge-nient, de eousoinniation, de transport, d’arti-sans, les cooperatives scolaires et un bon noinbre d’autres eoopćratives de types divers peuvent sembler avoir un domaiiie d’activitć uiiique, mais, en rćalitć, beaueoup out des fonctions accessoires; e:est ainsi quc la cooperative de logenient est sourent en rćalitć une autre formę de coopćrative de credit, la cooperative de loea-tion de taxis n assure pas seulement im serviee de transport mais aclićtc aussi en gros l essenee. 1’huile et les pieces de rechange, et ainsi de suitę.
Une cooperative d:artisans typique est en rćalitć uue cooperativc ^i objets uiultiples. car. de nos jours. coiuine le inoiitrent surtout les exeniples de 1 * Inde (ćtats de Madras et d’Andra) et du Japon, cllc a gćnćraleniciit quatre activitćs distinctes au moins : i) elle acliete en gros les matieres pieniieres et leur fait subir une premierę transforiiiation ; ii) elle aclićte en gros des outils et d’autres instruinents de travail ; iii) elle apprcnd a ses meuibres A niodcrniser leurs nićthodes et a rćnoyer les fornies de production ; iv) elle se charge de la coiiiinercialisa-tion des produits iiiiis, y compris la publicitĆ. La Suede et la Nigeria sont deux autres pays oii les ooopćratives dbirtisans ont prospćrć duraut la pćriode d apres-guerre, moins toutefois qu’en tiule et au Japon.
10 Pour plus <le renseignements sur les coopć-ratives forestieres. voir Unasylva, publication tri-mestrielle de la FAO, Volume 10, N° 2 (IOóG).
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