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Les grosses industries etant peu nombreuses et ayant progresse tres vite, se sont souvent procure elles-memes l'equipement necessairea leurstravaux.Le Gouvernement reste donc, pour les entrepreneurs libres, la source de travail principale. La faęon dont il distribuera les taches, a une importance considerable.
Les moyeris de transport sont mediocres et les distances grandes. Les frais entraines par le transport du mate-riel d’un chantier a 1’autre seront considerables ainsi que les pćriodes d’inactivitć consćcutives a ce transport. Que l’endroit ou s’ouvre un chantier soit pres ou loin d'un centre, 1’entrepreneur ne trouvera pas de logement pour son personnel. II devra construire des logements et bureaux sur chaque nouveau chantier. Toutes ces depenses sont improductives et un entrepreneur ne les engagera pas k la legere.
Le Congo ne constitue pas un pays homogene. II y existe une multitude de regions ayant chacune leur climat, leur atmosphere, leur genre d’alimentation. Un entrepreneur qui accepte un travail dans une region tres ćloignće de sa base risque fort de voir une partie de sa main-d’oeuvre indigene deserter au depart. Devant ces difficultćs, on peut admettre qu’un entrepreneur n’accepte de soumissionner pour un travail que s’il est assure d’etre occupe pendant une periode assez longue pour amortir les depenses d’installation. Suivant 1’importance des dites depenses, cette periode devra etre de 1 a 3 ans.
Un entrepreneur qui utilise un materiel valant deux millions peut normalement esperer obtenir par an :
400.000 fr pour amortissement de son materiel et
intćret du Capital investi,
1.000.000 fr pour frais d’exploitation (avec M. O .1.),
500.000 fr de gains nets (remuneration de son travail
propre et du capital engage).
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