Les F1 sont ćtirćes transversalcment et relativement peu reduites par rapport aux M1’2. l'hypoc6nc et le sinus lingual y sont toujours bien visibles; le mćtaconule est massif, le protoconule absent ił rćduit; les cingulums antćrieur et posterieur sont bien developpes; le parastyle est bien sćpare du paracone; le mćsostyle, toujours prćsent, est parfois fort et relić au cingulum postćrieur. Deux des cinq specimens disponibles montrent une tres petite facette de contact antćrieur tćmoignant de l’existence d'une P3 certainement tres rćduite - cette facette de contact n'atteint pas le cinąuieme de la surface relative de celle observće, par exemple, chez Meldimys ou Ailurcwus.
Les M1'2 se distinguent bien entre elles, les M1 ćtant beaucoup plus larges que les M2. La surface d'email est nettement plus irregulićre sur les M2. La morphologie de ces molaires, tres caracteristique, combine un hypocone bien marque et isole par un sinus lingual relativement profond avec un protoconule de taille variable, parfois fondu dans le prolophe - toujours mieux developpć que le metalophe un mćtaconule globulaire fort, un cingulum posterieur tres reduit - surtout sur les M2 un parastyle proeminent et un mćsostyle genćralement tres bien developpe et frequemment prolonge par une amorce de mćsolophe.
Les M3 montrent une morphologie plus variable et une couronne relativement plus basse que les M1'2. La surface d'ćmail peut etre lisse a tres ridulee. Le sinus lingual et l'hypocone sont a peine esquissćs; les deux conules sont genćralement prćsents, parfois bien dćveloppes; 1'anterolophe est fort et bien dćtache du protolophe; le parastyle est bien marque; le paracone est pyramidal, le mćtacone relativement reduit sur un pericingulum irrćgulier et peu marquć; le mćsostyle peut etre fort et prolonge Iingualement par une amorce de mćsolophe.
Les D4 sont typiques de Pscudoparamyinae. 1'ćmail y est chagrinć dans 2 cas sur 3. Le protoconidc est relativement faible; le trigonide est fermć posterieurcment par un mćtalophide II complct, et & l'avant par un antćrolophide cuspide dans 2 cas sur 3. Un mćsoconidc net s'individualise sur 1'ectolophide, complct. Une amorce d'hypolophide est visible dans un cas. Le cingulum posterieur est bien developpć; 1'hypoconulide, central et Iarge, y est visible. On observe un petit mćsostylide dans 2 cas sur 3.
Les P4, lćgerement plus grandes que les D4, sont morphologiquement proches des dents de lait qu'elles remplacent. Les seules differences notables portent sur le protoconide, plus massif, le mesoconide et 1'ectolophide, moins bien formćs, et le cingulum postćrieur, un peu plus faible ce qui laisse globalement mieux apparaitre 1'hypoconulide. La surface d'email est souvent chagrinće.
Les M[_2 se diffćrencient bien, les M2 ćtant sensiblement plus grandes et plus larges que les M|, La surface d'ćmail est genćralement chagrinće. Elles sont morphologiquement assez proches: le trigonide est massif, le cingulum antćrieur et le mćtalophide II ćtant complets; le mćtalophide I est toujours bien developpe, au moins Iingualement; le mćsoconide est fort; 1'ectolophide montre un dćveloppement variable, de 1'absence totale ii la prćsence d'une crete complćte aliant du protoconide ił l'hypoconide - le bras postćrieur du protoconide est toujours rćduit -; le cingulum postćrieur est massif mais 1'hypoconulide, ćtirć transversalement, reste visible.
Les M3 prćsentent une morphologie assez proche de celle observee chez PI. lapicidinarum nov. sp., notamment par le fait que le talonide est relativement reduit et
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