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moins par rapport aux Rotiferes. II est vrai, que les conclusions, basees sur des materiaux concernant seulement un tjroupe ani-mal, ne peuvent avoir d’importance generale; il faut toutefois faire remarquer, que justement les Rotiferes constituent un com-posant typiąue et bien important du psanimon.
Les methodes de mes rccherches etaient tres simples; avec une eprou-vette en verre, assez large, de la capacite de 40 cm3 environ, je prenais lc sable de la surface de la plagę jusqu’a une profondeur d’environ 1/2 cm. Je remplissais de cette maniere l’eprouvette entiere, Ensuite son contenu etait place dans un vase plus grand, et recouvert d'eau du lac, prealablement filtr ee deux fois a laide du papier buvard, L’eau constituait la moitie de la capacite de l’eprouvette, Je me servais de Leau filtree et non de 1'eau distil-lee, comme le faisaient les auteurs russes, car je trouve ce moyen plus effi-cace pour un zoologiste; il contribue a prolonger considerablement la \\e des animaux contenus dans 1'echantillon,
Ensuite le vase etait soumis a des secousses courtes mais violentes, grace auxquelles le sable et 1'eau se melangeaient. Les secousses une fois finics, le sable se deposait vite au fond du vase et l eau avec les microorga-nismes qui y demeuraient, etait yersee dans un autre vase et etudiće a Taide du microscope binoculaire, Je dois faire remarquer, que bien que la methode decrite paraisse au premier abord etre brutale par rapport a des organismes si delicats que les Rotiferes, en realite elle est tres bien supportee par les plus delicats d’entre eux qui, de meme que les males, endurent tres bien meme un rinęage repete plusieurs fois,
Durant Letude des materiaux a Taide du microscope binoculaire, je definissais le nombre des exenr:Jaires des especes particulieres de Rotiferes, que je marquais au moyen du modele generalement adopte;
rr —especes trouvees en exemplaires isoles, r —especes peu nombreuses dans rechantillon, c —especes assez nombreuses dans 1'echantillon, cc —especes nombreuses dans Techantillon, ccc—especes apparaissant dans rechantillon en masse,
II est vrai, que cette methode n'est qu'un succedane d une definition yraiment f(quantitative” des materiaux et on peut lui faire bien des objections, comme avant tout celle d’une grandę subjectivite des definitions c.tees, Toutefois, apres qu'on a acquis une certaine habitude, avcc de Lattention et une conscience nette des causes possibles d/erreurs, cette methode peut sans au-cun doute donner une certaine idee assez fidele de la realite. En outre, quand il s'agit des especes psammiques, un evitc les erreurs commises pendant les recoltes, erreurs qui sont inevitables par rapport, p, ex , au plancton. Quand on se sert toujours d’eprouvettes d’une meme dimension et de la meme quan-tite d’eau pour diluer les echantillons, on a toujours aff.dre a la meme eon* densation des microorganismes dans les echantillons etud es.