culieroment en France et au Rovaume-Uni.
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ni ar cli es qui ne pouvaient etre remplacćs cpic partiellenient par 1’U.R.S.S. et certains pays d’Extremc-Orient. La Turąuie et 1*1 ran. qui ont ótć nioins tonclić.s par la crise du canal dc Suez, restent nćannioins aux prises avec rinflation. le dćsćcjnilibre dc la balance commor-ciale et des paienicnts et lc dćficit budgćtaire.
E11 Afriąue, la situation ćconomiquc des pays d’Afrique du Xord qui etait deja difficile n a fait que s’aggraver par suitę dc la grave se-chercsse qui a sćvi dans dc nombreuses rćgions a la fin de 1956 et au dóbut dc 1957. En 1957/58 la production agricolc. en particulier de cerćalcs. sera trćs faible et le Maroc, qui a ćt-e lc plus ćprouve. a du suspendre toutes ses cxporta-tions de cerćalcs. Dans certains pays d'Afriquo tropicale. les termes dc 1’ćchange sc sont dć-tćriorćs et le dćvcloppcment econoniiquc sest quelque peu ralenti. Ainsi. dans la Fćdćration de Rhodesie et Xyassaland rcffondrcnient des prix du cuivre a reduit. rexcćdent de la balance commcrciale. et les effcts du flćchissement des cours du cacao sc sont fait partieulierement sen tir au Ghana. Du fait de la baisso des re-cettes, il sera peut-etre diflicile dc fairc face aux depenses renouvelables entrainees par les nombreux travaux de developpement entre-pris depuis la periodc de boom. En revanchc. 1’Union Sud-Africaine a enregistre une netto anićlioration dc sa balance des paienicnts cou-rants qui, fait sans prćcćdent. a etć creditrice. Les cxportations duranium et dc certaines dcnrćes agricolcs ont atteint des niveaux re-cord et la production d'or a augmentć. encorc que 1'apport net de capitaux n’ait pas marquć dc reprise depuis la forte baisse de 1955. La deniande interieure de produits agricolcs est restće ćlevćc. Coninie on a enregistre deux re-coltes exccptionnelles dc suitę, on ne prevoit pas d iniportations de bić. pour la premierę fois depuis de nombreuses anneos.
Perspectives a court terme
Pour lc moment, rien ne laisse prćvoir quo l’expansion dc Tactirite economique dans les pays industrialises d’Amerique du Xord et d’Europę occidentalc pourra redevenir aussi rapide que dura-nt les preniieres annees d?apres-guerre ; niais il ne semblc pas non plus que son nivoau actucl. qui est elc\Y\ diminuera bcau-coup. 11 est a prćvoir que les economies conti nueront h. se consolidcr.
Aux Etats-Unis. lc reeul des inrestissements de capitaux. iiotamment dans la constmction de logenicnts. est eompensó par raccroisseinent des depenses eonsacrćes par les consommateurs aux biens non durables et. aux scrvices et palle gonflement des dćpenses publiques. En outro. Passouplissemcnt dc la politique actuellc de Targent cher pourrait, au besoin. stimuler sen-siblement la deniande. Bień que le ralcntissc-nient actuel, si rien iFest fait. puisse dćgenćrer en niouvenient. dc baisse. la politique ćcono-mique actuellc du gouvernement est a nieme d’empecher toute reccssion marqućc. Les pers* pcctivcs sont toutefois moins favora bios pour ragriculturc. Du fait de la lćgere baisse de la production et des prix. bien quc la deniande intćrieure reste elevće, il se pourrait que sculs les vcrsements effectućs par lc gourernement. iiotamment au titre de la Banque du sol. per-mettent d’empeclier une diminution des re-venus nets des agriculteurs. Les program mes de dcYcloppement intensif des exportations agricoles seront maintenus niais il se peut que la deniande commercialc et les possibilites d’absorption d'excedents de denrees agricoles dans les paj^s dćficitaires soient nioins fortes qu’cn 1956/57. Au Caiiada ćgalement. un ren-versenient de la politique monetaiie et linau-eierc actuellc pourrait servir, au besoin. h stimuler rćconomic. On s attend que les revcnus des consommateurs augmentent en 1957. bien quc de faęon legerement moins marquee qu‘en 1956. et quc les rerenus agricoles conservcnt le terrain gagnć 1‘annee derniere. Lu deniande intćrieure dc produits agricolcs se ressentira a pcine du ralcntissemcnt de Pcxpansion ćco-nomiquc. niais il sera peut-etre impossible de maintenir raccroisseinent du Yolunie des ex-portations.
D’aprcs les previsions a court ternie, le dć-celoppement ćconomique de VEuropę occiden-tale se poursuivra sans giand eliangement en 1957/58. cncore que certains pays coient s'ag-graver les difficultćs de la balance des paienicnts. Les projets d’investi.sseinents des entreprises sont les memes que ceux de 1956 ou leur sont legćrenient inferieui*s ; les gourernements font des economies pour luttcr contrę la pression inflationniste et la liausse des prix et. dans certains payst ralourdissement de la fiscalitć et les rcstrictions dc crćdit tendent a freiner les dćpenses des consommateurs. Ces divers factcurs affectent surtout les biens durables et il n'y a aucune raison. semble-t-il. pour que la deniande dc denrćes agricolcs ne continuc pas h augmenter lcntemcnt. Ainsi. on enregis-