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BIBLIO GRA PHIE CA NO NI ALE

de Flandre orientale), fondee en 1215 et appartenant a la congregation d’Arrouaise, et la ville et les habitants de Bruges, jusqu’en 1584, datę de la suppression de Pabbaye. Celie-ci se trouvait a une ąuinzaine de kilometres de Bruges et ses divers liens avec cette ville etaient particulierement nombreux. Les fondateurs appartenaient a la noblesse brugeoise et les ceremonies de fondation eurent lieu a Bruges. Tout au long de son histoire, Pabbaye entretint des rapports avec les institu-tions ecclesiastiąues et laiąues de Bruges : rapports avec Pabbaye arrouaisienne de Saint-Barthelemy de PEekhout (beaucoup de chanoines de cette abbaye devinrent abbes de Zoetendale, surtout au xv^c siecle), avec le chapitre cathedral et avec d’autres institutions religicuses, avec les echevins de la ville et du Franc de Bruges. L’abbaye en recevait une aide financiere ou en naturę. — (L. J.)

BIOGRAPHIES

61. Dictionnaire d^lHistoire et de Geographie ecclesiastiąues, tome20, fasc. 114, Paris, 1982.

Differentes notices de ce dernier fascicule sont consacrees a des chanoines reguliers, a savoir : — Gaucher dAureil (,saint\ col. 19 (Becquet Jean). Fondateur des chanoines reguliers d^łAureil (Haute-Vienne), congregation qui devait se repandre en Limousin et dans ie sud du Berry. — Gausbert de Monsahy (saint\ col. 68-69 (Becquet Jean). II fut avec deux compagnons a Porigine d’une petite congregation diocesaine de chanoines reguliers augustiniens dans le Rouergue (t 27 mai 1079). — Gautier, abbe dArrouaise (1155-1193), col. 76-77 (Milis Ludo). Devenu abbe d*Arrouaise en 1180, il redigea le cartulaire de cette maison (Amiens BM 1077) qu’il fit preceder d^łune historia fundationis de grandę valeur. — Gautier, eveque de Breslau (ou Gautier de Malonne\ col. 79 (Walter E.). Doyen du chapitre de Pock, il introduisit les chanoines reguliers a Malonne (pres de Namur) dont il ne fut cependant pas, comme on Pa dit, le prevót. Eveque de Breslau en 1149/ t 1169. — Gautier de Lesterps ou de L'Esterp (saint), col. 92-93, (Becquet Jean). Superieur de la petite collegiale de Saint-Pierre de Lesterps, en Limousin, qui devint un centre de regularite canoniale. Sa biographie, par Marbode d’Angers, le presentera comme le modele du superieur canonial. — Gautier (eveque de Maguelonrte), col. 94 (Becquet Jean). II soutint la moderation des observances canoniales regulieres et aida a la diffu-sion des usages de Saint-Ruf ’(t 1128). — Gautier de Therouanne, col. 115-116 (Huyghe-baert N.). Chanoine regulier de Saint-Martin d’Ypres, archidiacre de Therouanne, conseiller de Charles le Bon, comte de Flandres. II laissa des ouvrages canoniques et historiques de valeur (t 1132). — Gebhard de Bernried, col. 215-216 (Backmund N.). Collaborateur de Gerhoch de Reichersberg, il fonda en 1138 Pabbaye de Saint-Mang pres de Ratisbonne, et lui donna les statuts de Sainte-Marie-au-Port de Ravenne‘(t avant 1156).

62. Millet Helene, Les chanoines du chapitre cathedral de Laon, 1272-1412, Collection de

1’Ćcole Franęaise de Romę, 56, Romę, 1982, 548 p.

La carriere des 850 chanoines qui, de 1272 a 1412, ont compose le chapitre de Laon, consti-tue Pobjet de cette serieuse etude, divisee en trois parties bien marquees.

La premiere aborde Porigine des chanoines. L’origine geographique est extremement diverse. Le reerutement du chapitre est cosmopolite et ne deviendra regional qu’au xv^e siecle ; il se realise dans un milieu social aise ; la noblesse n’y est pas representee. Dans une grandę proportion, qui devait atteindre jusqu’a 88 % au debut du xv^e siecle, les chanoines avaient reęu une formation universitaire, souyent juridique. L’A. a utilise Pordinateur pour la confection de tableaux (p. 140 et 146) qui puissent donner un aperęu synthetique de ces multiples renseigne-ments. La seconde partie (p. 151-232) est principalement consacree au mecanisme des appre-hendements et au role qu*y jouerent aux diverses epoques papes, rois et eveques. Enfin la troisieme partie (p. 235-308) traite de la vie des chanoines. Ceux-ci n⁵etaient pas astreints a une residence continue ; 40 % d’entre eux seulement residaient de faęon habituelle. La non-residence.