28 Marek Sa/yan, Frzemjnfaw Mikbuzrwicj
un traitement spćcial qiunt aux tcchniques moócrncs dc la procrćation artifidcllc. Ensuitc, indćpcndamment dc la solutioo des problćmcs su$visć$, Tinlćrct dc ('cofani a connailic Tidenlitć dc ses parents biologiqucs dcvrait consiilucr Kotlet des considćrations du Ićgjslatcur. Pourtant, W droit polonais »c donne pas tTindicutions claircs. cohcrcntos ni precises quant a la portćc dc cci intćrct. Cest pwrticulićrerocnt rfaribłe dans la procedur? qui i^nore laditc perspeetbe dc IVnfanl.
Certes. les Solutions juridiqucs en matiere dc la filialioo et dc Taccćs a Tinformatjon sur Torigjnc biologiquc sont dćtcrminćcs ćgaieracnt par Ic role des actcs d'etat avil:. En cfTcl, en fonetion du rcgisirc ces actcs sont destinćs a revćlcr 5cs faits creatcurs de Tćtat civi! d’un hommc au cours du temps. Par consćqucnt. la fonclion dc ces actc* nc se limitc pas a la dćtcrmination dc letni dvil dans un moment donnć avcc effets pro futuro Or, Tćtat avd es; un hien inhćrent a chaque etre huanain cl il cbange au cours du temps suitę au.\ ćvenemcnts divcrs. LWorroation insente a Tacie d’ćiat civil apparticnt a U sphćrc dc la vic pnvćc du parem majs egałement a ccllc dc Tenfant. II s*cnsuit qae la rwelation compietc des faits a>ant incidcncc sur Pflat cml coortitue la misę en «uvrc du droit subjcctif a Tinformatton sur Tćtat civil et son óolution II nempćche, toutefois, quc Tinscription induse a 1’actc d*ćtat cml, v*u le pnndpc dc sccuritć jundiquc, puisse controdirc la vćnte biologique (gćnćtiquc) aftn dc stabiliser les bens austant au scin dc la familie. En I roccurreocc, il apparticnt au legrdateur de dćckJcr comment concilier, dans le J cas d^ngrrence fondamcntale a Tćtat chil quY*l Tadoption plcnicrc ou b procrćation artificicllc, la stabilitć cl sccuritć d’unc part et le droit dc Tenfant A Tinformation sur son originc biologiquc (gćoćtique) de Tautre.
Par aillcurs, le debat sur cc sujel a ćlć ravivć suitę a la ratification par la * Polognc dc la Convcntion rdativc aux droits dc Tenfant, adoptćc par TAsseosblćc generale des Nations unieś le 20 novcmbrc 1989. dont ranicie 7 obligc a rcspcctcr, autant quc possible, le droit de chaqoe cnfant dc conoailrc ses parents biologiques. En tout etat de causc, Tanalysc dc la portćc dc ccttc disposition en droit polonais doit lemr comptc du fait quc la Polognc a raufić U Convention sous rćservc quc le droit dc Tenfant adoptć dc connaitrc ses parents naiurcls soit Iimitć par les dćdsions judiaaircs autorisant ies parents adoptifs a garder Tonginc dc Tenfant sccretc. Cependant, ccttc rescra ne dcvrait pas ćtre ćtcnduc aux mćthodcs dc procrćation artificicllc qui ni actuellcmcnt, ni au moment dc la ratification. nYtaicnt regJćcs en droit polonais'. 1
I. Lfc SECRCT l>F. L'AOOPTION ET I.A KECIIMCIIE DE LTDKNTrrfe BIOLOCIQUE
Sagissunt des rapports adoptifs, les rćformcs suoccs$ive$ du droit de la familie ct les modifkations parallćlcs du droit des actcs d etat dvil etaient incitćcs dans unc grandę mesure par le postulat, avance toujours avec fermete. dc la protcction du sccret dc Tadoption ct, par cnnsćqucnt. dc Tcffaccnicnt dc la filiation authcntiquc dc Tenfant. tant a legard de Tenfant qu’a d’autrcs personncs.
A la lumićrc dc la Ićgislauon en vigucur. la protcction du sccrcl dc Tadoption, qui sc traduit par Tćlimmation de « Tetat dvil naturd » dc Tenfant, apparait oomme la plus com piele dans łcs cas dc Tadoption plćnićrc anonymc (les parents donnent leur conscntcmcnt a Tadoption sans indcquer Tadoptant) qui est du reste b plus frequcntc dans la pratiquc. En Toccurrencc, b lot mterdit cxprcssćment le rccours en ćtablissement dc Torigmc dc Tenfant adoptć dc ccttc manierę (artidc I241 du C.ft.4). Ensuitc, la lot rclativc aux actcs d'<kat dvil2 prćvoit, dans son article 48 al. 12. le drcsscmcnl d2un tout nouvcl actc dc naissancc dc Tenfant oti les adoptants ligurcnt cotnmc pćrc ct merc. Dans le passe, suitę a Tadoption plćnicrc anonymc, Tacie dc naissancc prćcćdcnt etait raye et. par consćqucnt, il nc pouvait pas ćtre rćvćłć. Toutefois, des 1995, Tinformation sur le dressement d2un nouvcl actc est ajoutee a Tancien actc dc naissancc qui est prćscrvć. l/ancicn actc reste sccrct et aucunc copic d%un te) actc nc pcut pas ćire Iivrec, sauf a la demandc cxprcs.se d'unc juridiction qui en a besom dans unc affairc donnćc. Lorsquc Tadoptć devient majcur, il pcut demander Tacccs a Tancien actc dc naissancc dans les actcs d%etat civil. Indćpcndammcnt de cc qux prćcćdc, un cnfant adoptć de ccttc manierę perd dćfinitivcment son ancien etat dvil, car il sagit d'une adoption irrćvocablc (article 125' Cf.t.).
Cependant, raćme si Ton tupposc qu%il esi opportun de respcctcr k principe du sec ret de Tadoption, b salctir qu’il prężnie dam k contextc des dispositions en ttgucur n’est pas un bkn « en lui-mćme ». I2s prefćreoccs qu’on lui aecorde par rapport au\ interćts qui entrent eo jcu n'ont dimportance qu’i Pogard du s>stenie des relatkms determinces eotre Tadopte et les adoptants, qoe k kgbiatcur trou>c optimnl du point dc vuc de la protcction dc Tintćrćt de Tenfant et dc la familie qui Tadopte. Aussi. lorsquc ces relations nc corrcspondcnt pas au modele cc qui sc traduirait par la rćvćlation du fait
CT. «ir ce ułjet Fanćt dc U Cour ccos&rutionacilc połocui*c du 12 no^crabre 2002, n‘ du rdlc SK 40,01. ariC ZU n* 20Q2/6/A<YI.
1 Ct dam cc icm M. Diiiiyńtka, « Poebedteme doccia. Uuilcmc naocmmtwi i ojcostwu »• [Filiuion dc FcnCial fcuŁitmcncnt dc U miicmiic ct dc la patcrnitej, daat: | T. Smyciydiki (dir ). Konwersja o prawiek dziecka. Wpbnum u^aJńcnia prawne i uic/atne, PoUki Komitet UNICEF 1994. p (A
Lot du 25 fóncr 1964 Kodeks rodnnny i opiełcuńcey (Codc dc ta (ifr.tllc et d< U tuidkj, IO N29, point 59. tvec \e2 jnodificatfecn ultćneurea
1 l.oi du 29 tcptembfe 1986 Prawo o aktach stanu cywilnego (Lo« rdamr «ux acta cxvtl], J.O de 2004, N2 C6I. pani 1688.