142 JOZEF KULISZ S.J., (Warszawa)
serca poszczególnych jednostek. Wchodząc w ludzką kondycję Chrystus nie mógł przejść obok tej wielości. Doświadcza jej w sobie, ale jednocześnie przezwycięża, staje się początkiem nowej jedności: Przymierzem Boga z ludźmi. Poprzez swoją śmierć i zmartwychwstanie Chrystus rzuca światło na wielką niewiadomą, jaką jest śmierć, a przed którą stoi wszelkie życie, dokonuje nowego stworzenia, objawiając ludzkości i światu ich ostateczne przeznaczenie.
Wcielenie to zapoczątkowanie nowego stworzenia, które swoją pełnię osiąga w zmartwychwstaniu20.
Resume
LE RfiALISME DE TEILHARD EN CE QUI CONCERNE
riNCARNATION
La critiąue liberale du ProteUantiisme a effectue ce fait, que — au XVIII siecle — Pan a enleve a Jesuis le mystere de Son Messiani-sme. L’on dlstingue en Lui deux realiites qui n’ont pas de rapports 1’une avec 1’au'tre: »le Jesus de rhistoi-re et le Christ de da foi. Divers auteurs on-t tente de decrire Phistoire de ces deux realites: H.S. Reimarus, D.F. Strauss, M. Kahler, W. Wrede; ils les decrivent, cha-cun a sa maniere. Ce qu’ilis ant en comimun, c’est qu’ids admetterit une certaine cathegorie: <savoir celle du mythe. „Le My-stere de Jesus”: voila 1’appellation qu’ils donment a cette cathegorie. La foi de TEglise Primiiti.ve: c’est, selon eux, la source de cette maniere'de penser. C’est un heritage du XVIII siecle, et cet heritage H. Bultman, theologien protestant, a fait łe sień. Son but, c’est d’arriver jusqu’a Jesus a nouveau, par de voie de la demythologissation, par rintermediaire de la communaute primitive des fideles. Sa methode de recherche ne 1’amene que jusqu‘a la foi de 1’Eglise. Jesus n’est qu’une ombre, dont le christiani-srne pourrait sc passer.
Voila les conditions historiqiues et theolCigiques, dans lesquedles Teilhard en-trepre.nd de demontrer que Tessentiel du Christianisme, c’est la foi en la Divlnite du Christ Historique. II entreprend son oeuvre, non prenant l’histoire comme ba-se, mais sur un plan qui est plus proehe de sa profession. Nous montrors d’abord .,1’historicite de Tincarnation” — sans laquelle in n’y a pas de christianisme. Cette historicite change la direction du developpement dans la maturation huimaine. Mais elle fait encore quelque chose: elle opere ce phenomene, que dans le monde parait une certaine formę de la comscience et de l’energie de 1’esprit, qui donnę a la via «sa -saveur. Ce grand courant .myistique 'mene aux origines de 1’Incarnation. L’I>ncarnation elle-meme ine -s’eist pas operee en un seul instant. Le veritbale „fiat” de Marie c’est le commencement de la grandę voie de 1’Incarnation. Jesus deve-nait homme durant tout le parcours de sa vie łiumaine terrestre. C-est donc Dieu qui fit l’experience de ce qui est humain, durant toute la totalite de Sa vie. Prenant comme base cette courte analyse de rexistence, nous tacherons de demontrer ce realisme et ce dynamisme de rincarmation, comme une rea-lfte qui s’opere dans le temps. Ce faisant nous voulnos mon-trer les sources proifondes de la foi chretienne.
1924 tamże ,s. 88—39, 90—91; 1933 Oe -t. X, s. 104; 1933 Oe t. VI, s. 65.