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rocheusee enfermeee dane une lourde gaine- de calcairc dont 1* eitraordinaire bouleyęrsersent des stratifications ćvoque 1'idćć de ąuelcues f orćcidables catacljtsne .La poche vidće il ne reste plus que des fossee gigantesąues>abtmes gćants ouverte en pleins champs,et a moitie remplie d*cau.
Noue souuaee iei ,dana lćvrai eaueee tal que le ęounplt »14 ■ łiaibitant du pa^s.Entourant le champ ou pouseent au printempe, entre lee pierree les tigee fines et grfiles d1^ bić verdoyant d'imiuensee espaces,jonchćs dłun abondant cailloutie calcaire»se dćvelopperit aridee,devant.derri&redroite et h gauche,
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0 ontigu a 1’en.clos cultive,ećtend le vaete champ rocail-
leux dont toute la yćgćtaetlon se rćduit k une douzaine de gćnć-yriers naine.Pourquoi ici la viv et la iuort ? Explique qui pour-ra cea capricee de la naturę ?
Et pourtant,que le sol soit cultivć oii etćrile,il eet par-tout divisć en larges parcelles dćlimitćee par de longuee murail-les de pierre s'alignant autour des enclos... de la pierre par-tout en dalles raiEcee,& la aurface du sol ,imbrlquće au faltage des maisone cfc des granges,diepoBĆee en tas sur un angle de mur ou au carrefour dea chemins.Elle■est 1'obstacle perpćtuel auquel ee heurte le pled comme le regard.
Arrachće elu sol afln de dćgager un peu de terre yógćtale tous ces amoncellemente ęouyre admirable de patience jaiaaie ter-rainće ,reprćeentent 1'effort sćeulaire des gćnćrations moine at-tachćes k cette'terre ingrate.Elleg ont vdcu 1& de pfere en fils» tirapt souvent leur pom de familie de la terre qu,elles fććon-dtaient?Óes file de la gl&"be 11'abandohnent au3óurd'hui pour deman-der quelquefois au conuaerce oił k 3J.'induatrie,plus spuvenf au fone-tionnari8me,unfc eiietence d’apparence plue facile.P ur lee plai-sirs 8ouvent frelatće de la ville,ils renonęent &. la grandę jole de l'exietencd indćpendante dane la pure luraifere,dans 1'atmoephfe-
i:eeanś cesse *ivifiće.
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Cependant,uh €tre appo.rte quelque vie dana cette 8olitude le mouton eet, par eicellence,1'aniroal du causee.Diepersć parmi lee pieds de lin,bu de genćyriere,le trcupeau palt dana 1'herbe fine , jnaigre.et parfumće qui pouese pćniblement entre lea pierres De. loin en loiin,ir ee eonfond avec;le o blors soulevće,maie le troupeau n'eet pas eeul...Dans le m£me cadre,se deeeine la merveil le;c'est un berger...mais cd n'eet plus aujuurd'hui 1'humble et pauvre berger’ dfil y a quarante ana,6tre fantomatique qui tenait k la fois du eorcier et du philoaophe et qui rcerite bifcn un eou-yenir.P.rotćgeant de 1’e^cietence 8es b§tes,il paesait les nuits d' 6t4 envel.oppć dane sa cape brune,couchant dana la cabane de pier-ree ećches,ne dormait que d'\m oeil,1'orellle attentive au bruit de la clochette euependue au cou dee •''.£le0,chef de la troupe qu'il