322 CHOLERA
II y a lieu d*ajouter ici qu*une Preparation Internationale de reference d’Opacite a ete etablie recemment par POMS. Cette preparation est detenue par le Statens Seruminstitut de Copenhague, pour 6tre envoyće aux labora-toires nationaux d*ćtak>ns biologique$. Decrivant cette preparation, Maaloe (1955) indique qu’il $’agit d*une suspension dans 1’eau distillee de petites particules de verre Pyrex, utilisee precedemment comme ćtalon de travail pour definir le vaccin anticoquelucheux et des suspensions de bactć-ries d'epreuve au laboratoire des Services de Sante publique des Etats-Unis, k Bethesda, Md. Precisant que la preparation ćtalon est ajustee de faęon qu’elle corresponde k Popacite d’un vaccin anticoquelucheux conte-nant 10000 millions d’organi$me$ par ml, Maaloe ajoute que
«L'expre$$ion de Topacite en nombre tTorganismes par ml ne doit pas devenir une r£glc. II faut souligncr que les conditions de culture et le traitement ulterieur des orga-Tiismes constituant le vaccin peuvent influer fortement sur Popacitć d’un vacctn — consi-derce comme fonction du nombre d’organismes/ml (cela est partie ul ićrement net avec le vaccin cholćrique)« Si Ton dćsire neanmoins traduire 1’opacite en nombre d^organismes par ml, ce nombre doit etre ćtabli aveę grand $oin sur une suspension de germes traitee selon des procedćs bien specifies. Lc facteur de conversion pour ce lot ne doit etre app1iquć qu’a des suspensions de bacteries cultivees, puis traitśes selon ces memes procedes. » [Trąd.]
5) Doses. Kolie (1897), qui avait constate que Padministration d*une seule dose de vaccin, a la teneur normale de 2 mg d’une masse de culture par ml, avait produit une rćponse en anticorps satisfaisante chez un groupe de volontaires, soutint que la vaccination avec des doses unique$ ćtait suffisante dans la lutte contrę le cholera, Nous avons notć plus haut que cette methode a ete effectivement employee, pour la premierę fois, en 1902, lors d’une ćpidćmie au Japon. En rapportant ce travail, Murata (1904) a declare que la dose recommandee par Kolie, bien qu’elle ait donnę, en gćnćral, de bons resultats, n*ćtait pas toujours suffisante, de nombreux vaccine$ ayant contracte Pinfection. II eut donc bientot recours a Padministration de doses uniques de 1 ml d*un vaccin deux fois plus fort (4 mg cfune culture en masse par ml), et constata qu’aucun des vaccine$ ne contrac-tait le cholćra.
Comme nous Pavons deja indiąue, une normę de 4 mg de culture en masse par ml etait dtjk prescrite en Allemagne, mai$ ce vaccin ćtait admi-nistrć aux armćes durant la premiere guerre mondiale, en deux doses, $oit habituellement 0,5 et 1 ml, la seconde injection ćtant donnee apres 5-7 jours d’intervalle. Selon Takano et se$ collegues (1926), on avait ćgalement adopte un modę de vaccination cho1erique en deux doses au Japon, ou toutefois Pon administrait 1 ml et 2 ml respectivement d'un vaccin pheniąuć contenant 2 mg de vibrions par ml.
On admet genćralement que, pour conferer un degrć satisfaisant de protection contrę le cholera, le systćme de vaccination a deux doses doit etre adopte, d’apre$ Pexperience pratique de nombreux travailleurs. Mais il est impossible de l’appliquer sur une grandę echelle dans les campagnes de