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essais d*une solution d*eau de mer artificielle concentree, mais ils ont aussi fait des expćrience$ avec les composants de celle-ci (chlorure de sodium; chlorure de magnesium, sulfate de magnesium et chlorure de potassium) et avec d'autres substances.
Au cours de ces recherches Read et ses collaborateurs ont etabli que
«en absence de sel la multiplication ne se produit a aucune concentration, eti milieu peptone et la $urvie ne depasse jamais 24 heures*. [Trąd.]
La croissance de V\ cholerne a ćtć notee dans le cas de Feau peptonee a 1/50000 a des concentrations de sel marin de 0,5% k 3%; dans le cas d’eau peptonće k 1/5000 k la concentration salinę de 0,1 % dćjk et pour Feau peptonee a 1/500 m£me k une teneur en sel de 0,075%.
Les essais des sels sćpares (chlorure de calcium, nitrate de sodium et sulfate de sodium, ainsi que ceux mentionnes ci-dessus) ont montrć k Read et al. que << chacun des sels essayes, sauf le sulfate de magnesium, peut provoquer la croissance, mais qu’aucun ne parait actif a une teneur particulićrement basse»; et que la solution d*eau de mer employee princi-palement pour les experience$ constitue un facteur de croissance un peu superieur aux sels employes separement.
Le sulfate de magnesium, outre qu’il est incapable de provoquer la croissance ou la $urvie de K cholerae, est aussi rapidement Ićtal pour les vibrions aux concentrations elevees. D*autre part, le sulfure de sodium (Na2S), lorsqu’il est ajoute k la teneur de 0,0003% a Feau peptonee a 1/50 000, assure la multiplication du yibrion cholćriąue pour une concentration en eau de mer de a 0,05 %, tandis que 0,00003 % de Na2S suffisent pour la croissance des vibrions a une concentration d’eau de mer de 0,1 %.
Exigences en oxygene
Koch (1884) slnteressa k la ąuestion des besoins en oxygdne du yibrion. Plaęant des fragments de mica sur des plaąues de gćlatine ensemencees avec V, cholerae, il ne constata pratiquement aucun developpement du vibrion sous ces lamelles, mais, en revanche, la croissance abondante des germes autour des plaąuettes de mica. Les anciens auteurs furent aussi impressionnes par le fait que les yibrions, cultivćs en milieux liquides, se multipliaient plus abondamment k la surface; ils en dćduisirent que la forma-tion du voile caracteristique k la surface des cultures $>expliquait pleinement par une avidite particultóre de ces microbes pour Foxyg£ne. Hesse (1893), par ses etudes d’analyse des gaz, conclut que V, cholerae ćtait incapable de cultiver en absence d’oxygćne,
Cependant, en poursuivant des ćtudes sur les besoins en oxygene du yibrion cholerique, Hirsch (1926 a) a trouvć que ce germe ćtait capable de cultiver aussi bien en anaerobiose qu*en aerobiose dans un milieu simple chimiquement defini, pourvu qu’on y ajoute un sucre fermentescible (glucose). II maintint ses observations qui aboutirent bien plus tard k