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s‘6tie timidement. esaaye 6 lee Imiter.Ln effet.M.Franęoie bOKLnS signale dana le bulletin de la S.jr .P. (1952- Fascicule 5-ł)lą tr,ouvaille qu'il a faite.dane le Nouatarien du Pech. de 1' kzi ,de petite bloca de bioxy.de de, nanganóae en lee frottant sur la' peau.il, y avait„ avec eux un petit bloc d'hćmatite.Le Manganie donnę une couleur noire ,1’Hśmatite une couleur rouge.Dójk Mr. lAYROI\iY,Henri foAJillN le Profeaseur VAUFRi.Y avaient signalć de pa reillea dśxouvertea dane un milieu semblable.PEYKOItY pensait que ces natióree avaient śtś utilisóes pour des peintures corporel-lea.Cette utilisation nła pu €videmiuent laisser de traces.Cepen~ dant PEYhOLY et "uKDES ont signalć chacun une pierre piąte por-tant des traces de peinture.BOKDES penae qu'il słagit de pierrea utildBees pour broyer la matifer:© colorante.C ’ eat tout ce qu’on aait actuellement d'un art mouatórlen ,qui fut certainement rudi-mentaire et fort peu important. . . ■
II n’eet donc pas exagćr£ dłattribucr a 1'Komo-Sapiens,qui va eupplanter dana notre pays les M^andeataliens,la crćation de cet art, Burtout animalier B.e deceloppant et ćvolusnt durant dea millćneires et dont les restea nous ćmerveillent oncore par leur pulssanee et leur oeautć.
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Cómment a ddbutó cet art? Bień de-a hypothfesee ont dmiee je n'en citerai qu'une.Il eemble qu% les premiera desslnst&ou— vent tres frustea aiant źtd traęća du bout dea doigts eur lea ^lafonde gXaiseux de oertaines grottea.Gn appelle cee deasina deB ■macaroniafli
'!_i Combient. naquit 1'idśe de sea treięćs «Jłiaagine qu'un cer-tain jour de cee ńges ró^oluB ,un hoinme songeait h l'entrśe de la caveme ou aur "la gr£ve de la proohe rivifere ,Machinalement ees doigts ae ddplaęfi^ect sur la gladaę huaii&e gu le aable meulle y traęant de I6$e.rs Biliona ęapricAeuaeinent coritonraś® certain
moment, l1 homme J-etant un regard un oeu vague but cee traita,l'ee-pbit encore eabnumś par Bea r§veries,crut discemer dana l'un de ces traę&s dćls au hasard quelque resaemblance avec 1'anlmal qu'il poursuivait. dana son r&ye.K^oublions .pas que la principale ree-aource de ces hotunes ćtait la chasae complltóe par la cueillette et la^pśche fortuite,peut-$tre a^-t-il esaaye,volontairejnent cet-te f oietd'accentuer cette reaseciblance.Dana co cas,il a śtć reel-leroent le preraier artista de notre humanitź,8ea premiera paa fran-chie ,1'homme aVeB.t aperęu ,que lee deasina traę^s sur la glaiae mol-le ou le sable mobile- diaparaissaient trop facilement.
II les a alore exćcutće aur be plafond glaieeur ou les pieds dee iipmmea ou des b^tes ne pourraient les dźtruire.C'eet ainsl quł qn.t pu nous parvenir les deBBins de femriea danaant aur une vcr(ite de la frotte de. Cabrerieta.Eneuite^e^rmant d'un burin de ailex,il a incisś Bea oeuvres dans la pierre et 1'or.hatiferes presque impśris-^ableB.Et pour donher plus de vie,plus de beautź,il peint seB gra-Yuree.