PREMIERE PARTIE. — GR.AMM.VIRE 215
d’habitude remplace aux memes temps le parlicipe du verbe pri-milif. Nous avons deja vu, page 170 que dans ce cas les particules speciales de la formę d’habilude se supprimaient frequemraent :
!• Le parlicipe precede de al rend 1’imparfait :
nsęmhawatl <1 ul tuz a al iznuzan iziarr, nous nous sommes mis d’accord avec 1’homme qui vendait les boeufs (:ćaz, vendre,
F. H. :nu:a).
11. Le parlicipe precede de ra rend 1’imparfait ou le presenl, selon le conlexle:
Imparfait : if/im il u nu la lad ęnncs aa \ra s ilagmęn, ii demeura avec son domestiąue, celni qui lui puisait Teau (wjem, puiser de l eau; F. H. lagom).
V
Presenl : ra estemployea l’exclusion de la :
y
a t oarin mis ra tsuaUnin, le tueront ceux qui praliquent la chasse (sitrd, chasser; F. H. Isiiad).
III. Nćgation. — 1° Precede de ul, le parlicipe rend le fulur negalif.
ma i-a lai-ęn hm'imali cl (fal al ihiudrn i laidarl? Qui achelera un porle-malbeur, qui n’alleindra pas la marmile? (auil, alleindre; F. II. land).
2° Precede de a ra, il rend le presenl negalif.
cddan wis a ra ncssiaia tj iflnn, ceux qui ne doivenl pas passer la nuil dans le forlin sonl partis.
De Pelude qui precede, il resulte que la formę d’habilude pre-senle avec les aulres formes derivees des dillerences nolables, qui sonl a envisager au double point de vue morphologique el syn-taxique.
1° iMorphologie : a) Alors que les aulres formes derivees sont c:\raclerisees par Fadjonclion d un prelixe qui est toujours le meme pour chaque categorie du verbe derive, la formę d’habilude s’obtienl au conlraire d’une maniere tres variable; tantót il y a prefixalion de / ou a, tantót redoublemenl de l’une des radicales, tantót intercalation ou suflixation d’une voyelIe, lanlót combinai-son de ces divers elemenls.
ó) Les trois premieres formes derivees sont susceplibles d’avoir leur formę d’habilude; mais la reciproque n’a [>as lieu : on n’ima-