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PREMIERE PARTIE. — GRAMMAIRE
ha signifie « voici que » marąuant la soudainete de 1’action. C’est la meme particule que celle dont il est question, n° 128. Elle s’emploie surtout chez les Zaian superieurs :
V
ha itimcz t unur s udał, voici que 1’ane le saisit par le pied. ha iucqqc:, tout a coup il fit un bond.
On la trouve, tres rarement, employee devant 1’aoriste depen-dant :
ila ad iddu; ha iili uzał, il voulut partir, mais voici que la pluie tomba;
et meme devant la formę d’habitude :
V
a wa mąn digun ag umzen abidlułał as lugennu s urcgglwad aqmu h dr tuferrum i hosa ddil ęnncs, quel est donc parmi vous celui qui s’est empare da sanglieret qui lui a faitun b&illon avec une laniere? Voici que vous avez du payer pour lui a Hosa le prix du sang.
175. — Aoriste dependant.
La particule distinctive de 1’aoriste dependant est dai, apres laquelle le verbe peut aussi bien indiquer le passe que le futur (v. n° 198). Cette particule, qui n'a pas de correspondant en fran-ęais, peut se rendre par notre conjonction « et » ou par notre adverbe « alors ».
(łainrin i, et ils lemirent a mort. dai anlrh kęrn, alors je 1’epouserai.
La correspondante arabe de dai se renconlre dans la particule hau, qui dans le dialecte zatir est constamment employee devant le verbe au preterit ou a 1'aoriste :
hau mśa, et il partit.
la ujik hau uatihwn Ich, mot a mot « jusqu'a ce que je vienne, alors je te les donnerai ». Je te les donnerai quand je viendrai.
Remarque. — I. A titre exceptionnel, on peut dire dai uau as pour dai nin as, et ils lui dirent. C’est le seul emploi que l’on releve d’un verbe subissant une modification vocalique a l’aoriste dependant; encore est-il probable que cette formę a ete creee par analogie avec le singulier, ou la formę r^guliere est devenue dai in as : le i finał de ini a ete elide; cette formę pretant a une eon-