PREMIERE PARTIE. — GRAMMAIRE
Emprunts au* Beni Mguild :
Suppression de ńu ou la : a i aznaili nu, a niwa d nlinun, ó mon fusil, avec qui je vais de compagnie.
Suppression de ul : a irinna Irddwdn s ulwmluwi, ó vous qui alliez chez Ahemraoui.
Remarque. — Pour la syntaxe, voir n° 219.
5° Les particules de la formę dhabitude sont supprimees quand elle doit exprimer une action futurę affirmative.
u/fali! tasih l hcf tuii, Par Dieu! Je la porterai sur mon dos!
C’est qu’en effet cesparticules donnent a la formę d habitude le sens du passe ou du present, jamais du futur.
Bień que la distinction soit tres nette entre les deux groupes de particules precedant le verbe, il n’y a entre elles aucune solution de continuite; la transition est assuree par ce fait que la formę d’habitude est parfois precedee de nil ou de adilui; on ne releve toutefois d’exemples de pareils emplois que dans les chants, et il faut ranger cette irregularitó au nombre des licences poetiques, qui sont assez nombreuses en zaian.
v
udda h tiniil battu, a triu tthobbn, is U id iinidan ud uh latjyin?
Pourque tu me parłeś de separation, ó toique j aime, veux-tu donc que les jaloux se rejouissent a nos depens ?
Cet emploi est d’ailleurs limite aux cas ou Ton veut renforcer Paffirmation (v. Syntaxe de la formę d habitude, n° 219). .
Par contrę, on ne releve pas 1’emploi inverse d une des particules de la formę d’habitude devant le preterit ou 1 aoriste.
179. — PARTIC1PE.
Quand les pronoms relatifs sont sujets d’un verbe, celui-ci se met k une formę speciale qu’il est convenu d’appeler participe.
Dans le dialecte zaian, le participe revet des formes difTerentes non seulement selon le temps, mais encore selon le nombre : il y a pour chaąue temps une formę singulier et une formę pluriel.
Kegle generale. — Le participe s’obtient par la suffixation de n aux troisiemes personnes singulier ou pluriel. La 3e personne