PREMIERE PARTIE. - GRAMMAIRE 87
II. — CONSONNES.
Le s formatif de la formę faclitive est assimile par les con-sonnes z, ś et j du radical, et se change en ś sous i’innuence d’un j ou meme d’un /.
1° c mz, etre vendu ; zen:, vendre.
ęnzcr, tirer; tizenzehI, trait.
2° *' elś, manger ; śelś, nourrir.
ekśem, enlrer ; SekSern, introduire.
3°./ <jji, guerir \juji, guerir (trans.).
4° s devient .v sous 1’influence de j ou/.
(‘/ja', śtre effraye: śefjaelTrayer.
iijoil <Hre pręt; Z sajuł et A. A. śujitl, appreter.
Ar. sfrrjd (Ar. mar. śferjel): Z. iuśferjl, cognassier.
Z. jen, dormir , uśjm, emplacement derriere la tente ou les animaux passent la nuit.
Ar. sejf er \ Z. śejfel siffler.
Cette regle souITre quelques exceptions : semzi, rapetisser; shidz, rapprocher : scrzif, allonger.
L’assimilation harmonique reconnalt aussi les transformations suivantes :
Ar. ben mieni\ Z. umaiłem, homme.
Ar. bism illali; Z. niesineffah et msejlah; au nom de Dieu.
y y y f —
B. Hs. tawaila; Z. S. tamitu, lamarche, nom d’aclion de
eddu.
Enfin, on peut considerer comme assimilation harmonique le renforcement de consonnes qui se produit par suitę de lapresence dans le meme mot de consonnes fortes :
auif, arriver; F. H. taud pour laaćl.
Sard, trois, avec un S fort.
azclmad, gauche, avec un m renforce sous 1’influence du d.
murdus, charogne, avecunm renforce sous Tinlluence du<7.
as cnnat, hier, avec un n renforce par la presence du ł.
Ce renforcement se produit d’ailleurs d’une faęon tout arbi-; traire : si le / formatif de la formę d’hnbitude est renforce dans aud, celui de e.tted par exemple, bien que se trouvant en presence de trois lettres fortes, ne subit aucune modification : telłed.