PREM1ERE PARTIE. — GRAMMAIRE 201
1° Devant les verbes de la formę cXX, el ceux de la formę e A XeX dont les deux premieres radicales sont semblables :
olś. manger ; Iwals, etre devore. ed:, enfoncer; Uradź, ótre enfonce. eh, creuser; twarz, etre creuse. crs, revetir: tirars, ikrę revetu. rmu-l, ensevelir; I wannę!, Jbtre enseveli.
2° Avec cerlains verbes de la formę A> A :
gel, jeter; lirageł, etre jete. On trouveaussi la formę lugd. ges, piquer, mordre (animal venimeux); twuges, etre pique, mordu par un animal venimeux. qęn, attacher; twaąęn, etre attachó.
Remarque. — I. En dehors des verbes primitifs ayant un sens passif, comme ałul, etre lave, mellul, etre blanc, etc., les verbes actifs eux-memes s'emploient a 1’occasion avec un sens passif :
letnia Imazirl Ingi asęn, le terrain a ete partage entre eux (de bila, partager).
lablata luli as ennat, cette lettre a eteecrite hier (de ali, ecrire).
II. On trouve!a formę passive de la formę factitive :
tlusni hcf useriluh, il fut hisse sur un mulet (ni', monter sur un animal; formę factitive, sni', formę passive de la formę factitive lusni);
de la formę factitive de la formę reciproque :
Uhla u m‘i Uu sslula ilusemhazza, les Ait i\l;Vi aux beaux che vaux ont etć dispersós.
II. Prćfixation de Im. — Les trois verbes : a'lu, voir; ers, reve-tir; — a A, donner, font respectivement, a la formę passive :
lina'[u, etre vu; — (mors, ótre revetu; — Inud, etre donnę.
Ce sont 1& les seuls cas que Ton releve dans le dialecte zaian de m employe pour marquer le passif, alors que dans les autres dia-lectes berberes les exemples abondent; encore faut-il tenircompte de ce fait que m est ici precede d’un t.
Nous avons vu, n° 51, que m s’est change en w dans l’expres-sion «/ wani, jusques a quand, pour ul mani d’ailleurs employe. On peutse demander si l’on ne se trouve pas lii en presence d’une śpargne de la langue, dernier vestiged’un phenomene phonetique beaucoup plus constant autrefois, le changement de ni en w et