I'REM IKR K PARTIE. GRAMMA1RE IDO
Les verbes de la formę eX.\e.\(v page 151) transportent leur n avant-derniere lettre entre la premierę et la deuxieme radicales :
ouvre ; felknt, ouvrez.
Nous avons vu, n° 103, que les verbes termines par u inter-calaient un i'entre cette voyelle et le suffixe de 1’imperatif, sauf ennu qui intercale w :
ehnuual, faites chaufler; cUUuiat, partez.
b) Suffixe hi. D’un emploi tres restreint, il se rencontre avec quelques verbes et quelques termes imperatifs.
Yerbes :
aula! Yiens! (de la racine GUR, cf. Basset, Zemdlą tle COuarsenis et <lu Majhreb central, page 60), fait au pluriel auliu, venez!
ekk-l, leve-toi; ekkliu, levez-vous.
ijudj, decampe, </ailjiu, decampez (sporadiquement, cliez les Ait Rahho fraction Boa llsousen).
Termes imperatifs :
Uri! Fais vite; Uri a! Faites vite !
arra! Donnę (d'origine arabe); arriu.! Donnez!
Voir en outre ci-dessous in/fhin.
Cette diphtongue est la meme que eelle terminant en acabe parle lesverbes dófectueux faisant futur I, precisementa la meme personne de 1'imperatif comme :
ein.Uu ! Marchez ! (lwia ! Causez !
D’autre part, elle est employee avec deux termes arabes, arra et iallah (qui d’ailleurs ne sont pas des verbes).
On peut se demander dans ces conditions si cette terminaison iu n’est pas d'origine arabe. Mais l'existence du correspondant feminin inn fvoyez ci-dessous) rend cette hypothese peu probable. D’autre part, le dialecte zaian s’est conserve trop pur, surtout au point de vue morphologique, pour qu’il soit possible d’admettre un pareil emprunt.
Le suffixe au employe en zouaoua avec alleh et />/ (Boulifa, Une premiero annee Ue kabyle. p. 70-80) doit etre identilie avec le suffixe zaian.
On rencontre en zaian les formes auliu et iajfhiu allongees du suffixe ii dans lequel il fautvoir l’aflixe ^^ci-dessus de 1’imperatif,