P REM IKRĘ PARTIE. — GRAMMAIRE 177
d ufluh imczzin ag gu, m. a m. « C'est un enfant etant petit qu’ii est », c’est un jeune enfant, au Iieu de ii ufluhamezziąn. ultaz ifsusęn, un homme leger (au figurę), a cole du nom d'etat anafsas, leger.
188. — NEGATION
Bień que cette question lrouve plus naturellement sa place au chapitre de l’adverbe, nous la traitons ici en raison de 1’influence attractive des particules negatives sur les termes mobiles, cette influence etant la menie que celle exercee par les particules prece-dant le verbe.
I. — ul.
La particule de negation par excellence est ul, derivee du therne / qui a encore donnę naissance aux termes negatifs wal, depour-vu, prive de, fem. lal, qui n’a pas de formę speciale pour le plu-riel, et au verbe ał, etre vide, desert.
[Le modę de. formation de iral et lal est a rapprocher de celui des pronoms demonstratifs : 1'absence de formę pluriel seule empeche 1'identificalion, et on peut se demander si ul n’est pas la formę alteree de iral],
I. Preterit. — Ex. : ul guddjir, je n’ai pas change de campement.
II. Futur. — Le futur negatif se rend par la iforme d’habitude precedee de ul (voir n° 219).
Remakque. — ul s'emploie parfois sans etre suivi d'aucun verbe : ul rili afiul u knn tjalcr, je n'ai pas de jambes (m. a m. « de genou ») pour te suivre.
III. Imperatif. — L’imperatif negatif se rend par la formę d'ha-bitude du verbe precedee de ul (v. Formę d’habitude, n° 219). Entre ul et le verbe s’intercalent les particules suivantes :
dl chez les Bou Hsousen;
al et ud- chez les Zaian superieurs;
ad chez les Alt Sgougou.
Ces particules sont elles-memes precedees de :
h chez les Zaian;
/’• chez les Ait Sgougou.
LOUBIWiAC. — I. 12