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PREMIKRF. PARTIE. — GRAMMA1RE 117
i nim n tvi ibbn, ces bies sont ceux de mon pere ;
V j
linizin n li lisim cl hjnid, ces orges sont celles du douar du qai'd;
V
li u nu ful i n ii ni/ u Kri} c’est celle de ma femme qu il a derobee;
' V V
lnrsr/1 u, li iii mi? pour li n mi, m. a m. celte perche, celle de qui ? de quoi ? C’est a dire : A qui est cette perche? ou « a quoi sert-elle ».
Heponse : ii uham ni l.(jn. m. a m. celle de ten te qu'el)e est, c’est une perche de tente.
On remarquera dans ces pronoms Fabsence de tout theme demonstratif devant indiquer la proximite, 1’eloignement ou le rappel; en outre, ils n ont qu’une seule formę pour les deux nombres, contraircment a la regle generale qui reserve i pour le pluriel. Mais dans les memes conditions les Tai'loq emploient les formes im et In pour le singulier, wi et li pour le pluriel. et Mas* queray reconnait que « pour... en faire de veritables pronoms demonstralifs on y ajoute soit //. soit ii, soit ster, soit dni1 », (c’est-^ dire un theme demonstratif). Ex. :
P. 24 : « Son cheval est excellent, ais wnnrrf (pour wa n ńj), m. a m. : son cheval le de lete (ou plus exactement son clieval celui de tete) ».
P. 24 : « La vache de Fodi Inni/ hm fmli (pour In n fmli), m. a m. : la vache la de Fodi (ou mieux la vache celle de Fodi) ».
P. 49 : « ihnrnwm win mohar (pour w i ii moimi'), les trou-peaux des Imohar » ; — « I id id ii i lin hagfjar (pour li n hmj-<jnr), les femmes du Haggar ».
Lomparer aussi Ifanoteau, Essni dr i/rnininnirr dr In lamjur Inmn-(‘hr<i, fin de la page 2S.
u*/ et ii etaut les formes.abregees det\'id et lid, on peut par com-paraison avec le Touareg penser que l'usage des formes singulier ł,v/ et ta (pour wad et lud) a ete perdu en Zaian.
Le sont ces deux pronoms qu’emploie le dialecte zaian pour »ndiquer la matiere premiere dont est confectionne un objet, en correspondance de la preposition franęaise a en », ou la propriete d une chose :
^ ^lastpicray, (ihscrruhuiis yrunmialH ules sur la ynninwiirr p. -*•