PREMIŻRE PARTIE. — GRAMMAIRE 283
A. Interrogation directe :
is idda? m. a m. « Est-ce qu'il est parti? » Est-il parti? is ten iured, les.as-tu achetes?
Devant etre employee devnnt un verbe a 1’aoriste, is exige la presence de U comme ci-dessus ner, nut, u la, et parfois inek.
is d ni Icddutl oska? Partiras-tu demain?
Composes de is :
1) ma is, nut d is, est-ce que ? Synonyme de is.
nut is inna i asif? A-t-il traverse l’oued?
2) is ul, is ul id is (Z. S. is ul id is) souvent contracte en is ud is, et meme is ml: « Est-ce... ne... pas...? »
is ur tęnniil uddui nemqaUul idj ud imiul uff, ne disais-tu pas : « Lorsque nousserons face i face, 1’un d’entre nous tiendra tete & mille (Franęais)? (m. a m. Est-ce que tu ne disais pas .. »)
is ul id is iekkalem iśqivr s ęiinjed, ne combattiez-vous donc pas les Ichqern avec le canon? is ud is iqirn śa l bn iśl hef etldunil asa ij ijfrr ulami ? Ne reste-l-il donc plus de moyens de subsistance sur la lerre, aujourd’hui que le chretien est arrive jusqu’a nous?
B. Interrogation indireete : is correspond alors a notre « si » dubitatif. (Voir ci-dessus ma) ou a « que ».
ur tessin leintuf enites is <1 idda, m. a m. « sa femme ne sajt pas, est-ce qu'il est arrive », sa femme nesait s'il est arrive. 'ainer is I limel, je crois qu’il l’a epousee.
is rend ainsi notre conjonction de subordination « que » apres tous les verbes exprimant la crainte, 1’opinion, le desir, la possi-bilite, etc...
etjijuder is iininul, je crains qu’il ne soit mort. ma k innan is d nek? Qui t’a dit que c’etait moi ?
Comparer en outre :
mul id, si ce n'est, si ce n’elait; muł id is, si ce n’est, si ce n’etait que.
ul id, ce n’est pas ; ul id is, ce n’est pas que.
2° Le sens de « si » conditionnel, que is exprime parfois, derive du sens dubitatif qu’il a pris dans 1’interrogation indirecte; dans