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PREMIŻRE PARTIE. — GRAMMAIRE 20$

I. — Emploi avec ses particules speciales.

I. Precedee de al, la formę dhabitude correspond :

1° Dans les conles et recits, a notre passe defini:

ał itnar lisi U ulręm, Ie herisson se battit avec le chameau. iqim ar ililis itsmuqul, ii resta a l’examiner.

[Comparer Hanoteau, Poeaie$ populaires de la Kabylie du Djur-djura : iaf akii ar Uegs Usuwam..., trouva un negre et le marchanda].

La particule al introduit le plus souvent une idee inchoative :

ihęnnęn rifs ar l (suffiul, elle eut pitie de lui et se mit a 1’allaiter-al iliekkęm, il commenęa i regner.

Cette idee inchoalive est encore plus marąuee ąuand al est pre-cedśe de il.

il ar i ifir;, et il se mit a lui donner la bastonnade. irs ilęn il al ikkai altan al ilini, il les revetit, et se prit a jouer du tambour et ^ dire...

La formę d’habitude precedee de al est presąue obligatoire apres le verbe bilu ou bila'_t commencer.

ibila' ar tiss, il se mit a le boire. bilon ar Inarin, ils engagerent le combat.

2° A 1’imparfait, exprimant alors le plus souvent une action habituelle, comme dailleurs en franęais.

al izmiza Ikellan, il vendait des colonnades. a liii l as eiinat al ikerrez, je l’ai vu hier qui labourait.

<d as iakka uj/iuin ku i as, il lui donnait deux liards cliaąue jour.

La formę d’habitude precedee de ał doit toujours elre rendue par 1’imparfait apres ie preterit du verbe d’existence iii.

Ula idj en dl i w id al Wid ras <j ikśiijęn, il etait un pauvre qui vivait uniquemenl de (la vente de) bois. illa idj el hnallem al iserrem ifeggagęn, il etait un mailre ouyrier qui confectionnait des traverses de metier a tisser.

Dans ce cas la formę d habitude peut etre rendue par notre oar-ticipe present :

LOL BI ON AC. — L    * *