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etudiants ąuebecois qui ont fait leur echange d’etudiants en Argentine et avec des participants argentins qui sont venus au Quebec pour leurs etudes. Dans les deux cas, les etudiants ont ete rencontres dans leur pays d’origine, donc au retour de leur experience.
Bień que nous ayons tente de decrire et d’explorer des populations semblables, il demeure des differences inherentes a Pechantillon dont il faudra tenir compte dans l’analyse des donnees. L’echantillon a ete fait par choix raisonne, car il s’est elabore en fonction de particularitćs specifiques, c’est-a-dire principalement celle d’avoir participć a un programme d’echange. «Comme d’autres techniques non robabilistes, moyennant prudence, connaissance des limites de Poutil et certaines precautions, elle peut donner d’interessants resultats : encore faut-il, par exemple, faire un choix parmi ces volontaires (en utilisant des quotas), contróler leurs caracteristiques, s’abstenir de toute generałisation hative. Dans certains domaines ou pour des etudes exploratoires, c’est souvent la plus economique.» (Gauthier: 197)
La recherche des participants
Pour le volet quebecois, nous avons d’abord lancd un appel aux bureaux de la cooperation intemationale des deux universites montrćalaises francophones, soit a la Maison intemationale de l’Universite de Montreal et au Service des relations intemationales de l’Universite du Quebec a Montrćal. Pour etablir un contact avec les etudiants, nous avons cible ces deux universites en raison de leur proximite : 1’une nous etant familiere en raison d’un emploi precedent au sein de la Maison intemationale et Pautre, en raison de notre lieu d’etude. Le lieu geographique, soit Montreal, a aussi eu impact sur notre choix. Un messagc par courriel a donc etć envoye aux ćtudiants via ces deux institutions, de sorte que les participants acceptaient volontairement de participer a notre etude. La reponse a notre message