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ąuebecois. Ces entrevues ont ete plus nombreuses en Argentine (huit au total), en raison des limites (de distance et de temps) et du peu d’information disponible sur la situation de la mobilite etudiante dans ce pays a partir du Quebec. Plus specifiąuement, nous avons eu Topportunite, une fois rendue sur place, de rencontrer des representants de 1’Ambassade du Canada a Buenos Aires, du Gouvemement du Quebec a Buenos Aires, des Centro Cultural Canada de Córdoba, de Cuyo et de Buenos Aires, du Centre d’education Canada de Buenos Aires et de 1’AIESEC.
Dans un deuxieme temps, nous avons egalement realise d’autres entretiens qui s’avćreront precieux au niveau de notre recherche. D’abord, soulignons la rencontre avec un etudiant argentin ayant fait un echange a Ottawa. La pertinence de son experience et la maturite de son propos ajouteront de la valeur k notre analyse, c’est pourąuoi nous souhaitons conserver son temoignage. De plus, nous avons fait des rencontres, informelles celles-ci, avec des boursiers qui ont fait de courts sćjours au Quebec. Leurs points de vue font etat d’une autre facette de la mobilitć et ne pourraient etre negligćs. Finalement, nous avons rencontre de nombreux etudiants quebecois (quinze au total) en ćchange en Argentine, qui nous ont fait part de leurs perceptions sur le terrain, a la mi-parcours et a la fin de leur sćjour. Ces entretiens nous permettront de parfaire notre portrait de la mobilite etudiante, de varier les perspectives et de complćter notre recherche.
3.3 Corpus et echantillon 3.3.1 Choix des participants
Comme nous l’avons souligne prćcedemment, les entrevues officielles constituent le coeur de notre analyse. Par le biais d’une etude comparative entre deux pays, nous avons interrogć dix Quebecois et le meme nombre d’Argentins ayant vecu rexperience d’echange d’etudiants. Nous avons voulu presenter un portrait en miroir de la mobilite ćtudiante: notre analyse est donc basee sur les entretiens avec des