6666328370

*

89

PREMIERE PARTIE. - GRAMMAIRE

beres presentent des exemples de permutation in = n. Mais il res-terait a rendre compte de ce fait que am ne s’emploie jamais devant les radicaujc pourvus d’nn m. ni nn devant ceux comptant un n, et que le m initial de mrslern s’est change en ii.

On sait d’ailleurs combien il fant etre prndent quand il s’agit d’af(irmer qu’on se trouve en presenee d’un cas de dissimilation, les changements envisages pouvant tres bien etre causes par des influences ignorees. Toutefois. en 1’espece, il semble que le phe-nomene dc dissimilation soit suffisamment cnracterise, parce seul fait que arn nes’emploie pas devant un radical avec m, cornme nn devant un radical avec « —quelle que soit d ailleurs l’origine de l’un et l’autre aflixes formalifs.

II. — Dissimilation vocalique.

Les verbes commenęant par a a 1’impćratif changenl generale-ment cet a en u dans leur passage au preterit; cependant les verbes suivants :

aa'i, emporter;    aur, paitre ;

and, parvenir;    uwrl, epouser;

changent cet a en i La regle generale exigerait le ehangement en u, ce qui amenerait la rencontre de deux sous semblables ou simi-laires :

luwid, tu as emporle; tunrcd ou iuwrrd, tu as pature; luut, tu parvins;    tuiocrd, tu epousas ;

formes que Ton rencontre d’ailleurs chez les Alt S&id. Mais le zaian a change le premier u en i afin d’eviter la rencontre de deux sons identiques :

itoir d, j’apporlai; itiren, ils ont pature, etc.

Nous nous trouvons encore ici en presenee d’un phenomfene de dissimilation, qui a pour but de rendre plus sensible la modifica-tion vocalique subie par le verbe.

101. — ACCIDENTS PHONĆTIQUES.

On comprend sous cette denomination des addition^, retran chements ou permutations de consonnes ou voyelles qui ne pro cedent d’aucune evolution et n’obeissent a aucune regle.