PREMIERE PARTIE. — GRAMMAIRE 37
Nous yerrons page 38, des cas oii cette ouverture a ete poussee jusqu'au o franc.
b) devant le suffixe de conjugaison, 2® personne du singulier.
irrrsrd,
ircłftii,
Irrrsrd, tu as egorge; irrłjct7, tu as petri.
3° u devient tres ouvert, se rapprochant egalement de o. ląnitut, femme; udrrdul, sourd; al Irddud, tupartiras.
4° i devient tres ouvert, se rapprochant de r franęais.
'id, nuit; /)/<///, sangsue;
lebbul, tu as coupe; lufuj, tu as trouve.
40. — II. Changements de voyelles.
Ce chapitre releve plutót de la phonetiąue generale des dialectes berberes, car Ie zaian ne presente que de rares permutations de voyelles : encore pour les etablir faut-il bien souvent faire appel aux dialectes voisins.
Les modifications du timbre vont parfois jusqu’a un change-ment de voyelles.
1. — Une permutation frequente est celle du u et du /. Ces deux yoyelles sont cependant diametralement opposees : en eflet, tandis que dans 1’articulation du u los levres s’allongent en se rapprochant, pendant que la langue releve sa base yers la luette, dans 1’articulation du i au contraire les levres ecartent leurs commis-sures et c’est la partie anterieure de la langue qui vient s’appliquer contrę le palais. Aussi le changement du u en i n’a-t-il ete pos-sible, du moinsau debut, que grace a l intermediaire de la yoyelle u, qui apparait dans d’autres dialectes :
Z. S. :f/uł; A. S. zwnr; B. Hs. devancer.
Z. rirs; Semguett /v<r.v; Alt Merwel rurs, chez lui.
Voici les principaui exemples que presente le Zaian.
Z. luf ni et li ful, malin.
Z. S. gnu; B. Hs. iini, coudre.
V v V V V
Z. lizzurt et luzzurt, epaisseur, corpulence.
Z. idj “wuśśęn; A. A. idj “>ni.<śen, un chacal.
Z- S. agujil; B. Hs. owijil, orphelin.