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PREM1ERE PARTIE. — GRAMMAIRE 9
La carte ci-jointe donnę :
\° La position des dialectes berberes dans la region envisagee;
2° Les lignes isoglosses pour les sons suivants : I. k eIg, k. g — i, ś pour k. Nos investigations n'ont pu porter avec suffisam-ment de precision sur les sous-dialectes des Beni Mguild pour y determiner l’ere du ł, du g ou l tendant ou ayant completament evolue vers j.
III - TIMISCIUPTIO*
Pour la ąuestion de transcription, nous nous sommes trouve en presence de deux courants :
1° Les etudes faites jusqu’ici sur les dialectes berberes presen-tent une grandę richesse de caracteres;
2° Les phoneticiens de France ont tente 1’institution d'alphabets universels pcrmettant de ligurer d’une maniere rationnelle tout son de tout idiome.
Nous aurions voulu suivre complelement ces derniers, mais il est des conventions qui ont force de loi dans l’Afrique du Nord, et nous avons du en tenir compte.
Le systeme de transcription adopte est, on s'en rendra compte, celui de M. Destaing dans son Etude sur Ir dialecte des Alt Tsrgh-rouchen legerement modilie. Les deux principes suivants y sont observes :
1° Un caractere simple pour chaque son fondamental;
2° Un meme signe afTectant les caracteres simples, pour une menie alteration du son fondamental.
A part de rares exceptions, nous n’avons pas tigure la longueur ni le timbre des voyelles; une pareille dćtermination demande, surtout pour des dialectes nouvellement etudies, une oreille parti-culierement exercee, et, quelle que soit notre Imbitude du zaian, nous avons craint de nous troinper souvent; d’ailleurs. cette deter-mination ne presente d’interet qu’autant qu’elle permet de degager les regles regissant les reactions de voyelles a consonnes et vice-versa : or, nous avons donnę les plus importantes de ces regles.
IV. - IMIO.lKTIOtE
Comme pour le systeme de transcription, nous avons essaye, en phonetique, de faire rentrer le berbere dans le sein de la pho-netique generale : au lieu de 1’etude par son phoneme suivie
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