PREMII RE PARTIE. — GRAMMAIRE 49
8° U — U. C’esta.nsi quedans le verbe mdliii, etre blanc, lesdeux premiers/ontune prononciation normale, tandisąue le troisieme, isole, est palatalisó.
III) La rencontre de deux r, en quelque circonstance qu elle se produise, donnę toujours qq dans le dialecte zalań; cette regle est un peu moins absolue chez les Alt Sgougou, oii le /■ revet une prononciation intermediaire entre r et h.
Ex. ; cnr, tuer; nil ucqq pour ud currr, je tuerai. cjfcr, sortir; <'Jf('qq pour cjfcrr, je sortis.
Pour alleger la transcription, nous ne figurerons qu’un q en position de finale.
L’assimilation se produit meme dans des mots differents :
y
izdcq qcr s alabcn, pour izder rcr... il demeure chez les Arabes.
cnzcq qas s laioil, pour cnzer ras... tire doucement.
Chez les Ait Sgougou commechez les ZaTan, le h de la preposi-tion hef, sur, mis pour r, se combine avec un /'■ qui precede pour donner egalement q ;
Z. ekkiq qcf usuń ęnsęn, pour ddiir luj'.., je passai a leur douar.
A. Sg. nicq qcf uis, pour nich hćfuis, je montai a cheval.
Nous n’avons releve chez les Zaian que deux exceptions a cette regle :
1° On peut direa volonte ad ncq onud cnrcr, je mettrai a mort, encore que la seconde formę soit d'un emploi extrememcnt rare.
2° Le /’• linal des pronoms wuddci-, icullidcr et leurs siinilaires, ne se combine pas avec le r initial de la particule du futur da (v. n° 176).
widilcr da 'assnin, ceux qui prendront la gardę.
Encore peut-on justifier cette exception par la presence dupro-nom relatif n sous-entendu (voir n° 131).
50 — Simpliflcation des geminees.
Le dialecte zaian a une tendance nettement marquee a simpli-fier les consonnes doubles; la gemination y est toujours rendue peu sensible, souvent meme negligeable.
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