PREMlfeRE PARTIE. GRAMMAŁRE 21
e plus ferme en generał que notre nasal un.
Ex. : es, passer la nuit.
t correspondante de i. Ex. : isi, herisson (» Wix ^ u correspondante de u. Ex. : illa uzd il y cni -li* la pinie
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ceder une consonne nawale n ou m, 1’abaisNement ilu voile du palais, necessaire pour 1’articulation de la consonne, a pour elTet de nasaliser a un degre variable la royelle; cette assimilation porte evidemment sur le dernier temps de la voyelle, qui s’assi-mile au premier temps de la consonne. Mais si 1’abaissemect du voile du palais se produit prematurement, 1’assimilation s’etend aux trois temps d'implosion, de duree et d’explosion; elle est alors complete, et on se trouve en presence d’une voyelle nasale1. C’est ainsi que :
1° Toute voyelle placee devant n ou m en position de finales prend une prononciation intermediaire entre 1’orale et la nasale franches; le phenomene est beaucoup plussensible avec nqu’avec
Ex. : idammęn, sang. nrun, ils ont tue. ebbin, ils ont coupe.
Uat eddim, ils partirent. irłęm, village. alrem, chameau.
II faut en outre noter que la nasalisation du i et du u est un fait plus rare que celle du a et du e.
2° Dans le cas qui precede. 1’assimilation portant sur l’un des temps au moins de la consonne, — le premier — celle-ci est aflai-blie et rendue moins sensible dans la prononciation; mais si au lieu de rester en position de finale elle s’appuie sur une yoyelle suivante, elle redevient nettement articulee; en outre. la nasalisation de la voyelle disparait. laissant comme tracę de son pas-sage une ouyerture tres marquee de la meme yoyelle :
Sylvestre de Sacy, Grammaire arabe, p. 22-23.