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volonte d’oeuvrer pour le developpemcnt de la communaute. Ces deux aspects sont devenus des elements fondamentaux de Pidentite du CDS qui ont tres probablement aidć Pentreprise a devenir la « multinationale du cirąue » qu’elle est aujourd’hui.

D’un autre cótć, le CDS et la Tohu rcprćscntaient des occasions pour la ville de Montreal qui devait trouver une vocation a Pimmensc friche Miron, ćtant contigiie au grand projet de complexe environnemental et etant un element clć de la revitalisation du quartier Saint-Michel. Ce site etait difficile a rehabiliter pour la ville de Montreal du fait de la pollution des sols et de la faible attractivitć du quartier pour les entreprises.

Ce partenariat public-prive a represente une occasion partagee entre un CDS pouvant se creer un sićge parfaitement adapte a ses besoins & moindre cout et la ville de Montreal pouvant esperer un effet de levier pour le quartier Saint-Michel. L’occasion etait egalement interessante pour les gouvemements provincial et federal, qui au travers de lcur action pour le developpement des arts du cirque, ont pu crćer un « fleuron » de 1’ćconomie.

La Tohu : un « cluster» efficace

II semble indćniable que le projet de la Tohu a ete un veritable succós pour le developpement des arts du cirque au Quebec. L^łENC est devenue la meilleure ćcole de cirque au monde, jouissant d’une excellente rćputation a Petranger. L’ENC, qui recrutait essentiellement de jeunes artistes quebecois au debut des annees 1990, recrute aujourd’hui des ćtudiants provenant du monde entier. Le nombre d’etudiants et de postulants a PENC a quasiment double en dix ans (Tableau 7). L’ENC s’est encore agrandie recemment avec la construction d’une rćsidence pour ćtudiants, ce qui a un impact dynamisant pour le quartier.