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petrolc, 1'affaire Guillaumc, Ic chdmage, la R.A.F. si nous ćtions des poissons sarn cau. si la politicjue rcsolutionnairc ici avaii une basc si ćrroiic, comme ils le pretendent dans la con-duite psychologique dc la guerre.

Spiegcl: L‘une de vos iroupc* d'appui principalc. du mcins Ic prćtcnd on, scrait la douzaise d’avocats qu: cn: !a charge de la coordmation cc ce la comrnucicacior. tant cn dehors qu'a Finie-rieur dc ia prison. Quc» róle jouent vos avoeats ?

R.A.F. : l.cs*a\ocais engawes. les deferueurs qui son: char-pes de nos procćdurcs sc poiitissnt inćvitab!cmcnt. parce qu’a cha-quc instant. ils for.t TcAperienee. litteralemcnt des leur premierę msscc a cn prisonnier de la R.A.F.. que rien dc ce qu’il coaside-rait comme ailant de soi, cn tant qu’instanec judictairc, nc fonc-tionne plus. Lcs fcuilies eorporctlcs. Ic ccntróle du courrier, les perqui$i:iorK dans les cdiules, les persćcutioas, suspictcns, lcs ‘ sanction* du Cor.sci! de 1'ordre des avocats, la conduite psycholog! que dc la guerre. les poursuites penaies. lcs lois dćcrćtćes •< sur raesure >* pour leur exc!usicn. ce a quoi s’ajou:e la con-naissance des traitemems spedauz quc nous subissons. leur impuissance totale a changcr quoi quc cc soit. par la procedurę normale, c'es:-a-dire en utilisant des arguraents ju-ndiques desant ics tribunauz et Fczpericnce qu'ils font a tout moment. que ce ne sont pas les juges mais !e Sicherur.esgruppe Bonn (services de/Surctć de l’Eiai) et les serwces du prccureur fćdćral qui prrnnent tcuies lcs dżdsio.ns nous conccrr.ant, cc qui est unc contradicuon entre tcxte et realne consiitutionncls, emre la faęade de I*Etat constitutionnd et la rćalite de 1’Etat po-licicr. ont fait des defenseurs dc 1’Etat consotutionnd des antifa-sdstes. La colonie d’assimiler ccs avocats a nous, d’en fairc des troupes auxiliaircs, cc qu*ils ne sont pas, fait partie de la stratć- j . gie du B.K.A. (Office fedćral dc la ^olice crimineOe) ci des ser?i- /**"*■ e«s du-proeurcjr federałr Dans la mesure ou la justice est anne- -f\ c-. jzećjdans cc proces par la Surcte dc 1’Etat pour scrvir les buts dc _^la contre-insurrcction. ou ełlc est ntillsee comme instrument dans la strategie d’exterminaticn menee contrę nous. par lcs ser-vices du procurcur generał. les defenseurs qui sc basent sur !c prindpc de la sepatation des pouvoirs sont consideres comme des obsiades i la fasdsation et doivent donc etre comb2ttus, :nćvitablemenL

Spiegrt: Avez-vous des problćmes de dćmarcation pq!itique, ervęrs lcs autres groupcs anarchistes operant dans la clandes-tinite ?

R.A.F.: Pa5 vis-a-vis du Sptegef.

Spiegel: Qu*cn esi-il du mouvcmcnt du 2 juin qui revendi-que Ic mcurtrc du juge Drcnkmann le plusćloć dc Bcrlm-Ouest ?

R.A.F. : Demandcr-ie au mew • du 2 juin.

Sptcgd: Ou? pcnscz-vous dc *.... : ic racurtre de Drcr.k-mann a-t-il scrvi a quelque chosc ?

R.A.F. : Drcnkmann n’cst pas dc.cnu la plus hau:c auloritć judiciairc d'unc vilic dc trois millions d‘habitants %ans asoir dćiruit la vic de milliers de pcrsonncs. sans leur avoir enle\ć Ic droit de vivre. sans lcs avoir etranglćs cn s*appuyanl sur des pa-ragraphS. enfcrmćs dans des celluics de pr.son, sans avoir brisć leur avcnir. ii y a aussi Ic fait quc raaigrć l’inviuiion des plus hautes antoritćs ouest-allcmandes : le president dc la Rćpubli-quc et Ić prćsidcn: dc la Cou? coustitutionncłlc. 15 000 Berlinois sculetr.cnt sc sont rendus a rcntcrTemcnt. cl cela dans unc vtllc qui. autrefois, mobilisait dc 500 a 600 000 personnes pour des manifestations anticommunistes. Vo«S savcz vous-m£rae que 1'indignation susdtćc par cc coup contrę la justicc berlintsse n’cst que de la propagandę et de 1’hypocrisie. que personne ne porte le deui! pour un raasąuc, que cct ecerdcc imposć n*etait qu’un moycn de commumcation bourgeois et imperialistę. L’in-dignation exprimait un rćflcjce d’adaptaucr. a un ccrtain cUma: politique. Cclui qui. sans etre lui-mbne elite dirigeante, s’idcn:i-fic spontanemer.t a unc telle mas car a dc de justtce. dit sculement de lui que la ou rcaploitaiion regne il ne peut sc placer que du c6te de rexpioitcur. En term es d*analysc de da^ses. lcs protes-tarions cn faveur de Drenk mantu la ou elies e marun cct de la gauche ct des libćraux, n’ont servi qu'a les demaseuer. cc 0.44 - Spiegel: Cc que nous en savons est quelque cbose de tout 4 a •    ^ fait differenL Nous savons quc Drenkmann a etc abattu ct nous

^cv> ^ ^ł tenons pour unc impudcnce Papologie de ce mcurtrc par la R.A.F. Cc!ui-ci se reduit 4 unc justice de lynchage pour un ćełit apparemment om mis dc facon coUecdve par unc justicc que vous qualifiez de fasrisic. Menie iorsqu’on accepte la matitne : b fin justifie les moyens (cc quc vous faites ouvertemetr). !c mcurtrc de Drcnkmann. eu egard a reffet qu’il a preduit sur !c public, constituc une defaitc pouflć collectif R.A.F.

R.A.F. : Lese/is d’un moycn est son buf. Nous ne justifions rien. La contre-violcn:e resoluuonnatre est Ićgitimc. dle est notre seulc possibilitr et nous savons, qu’au cours de son devc-loppement ellc donnera 4 la elasse pour laqucllc vous ecn-