L’Educateur Prolźtarien 381
Question importante lice d'aillcur« a une conception nouvelle de 1’effort ćducatif qui est trop souvcnt en opposition avec les pratiques formelles, pri-maires, de Pćducation eontemporaine.
L’autcur de Particie n’a d’ailleurs pas considćre sous cel angle Paction du cinćma sonore. 11 reste encore plus scolaire. •< On a observe qu’il n’est pas possiblc dc sćparer Pelemcnt « reconaissance » <|iii resulte de Pintui-iion personnelle, dc Pelćmenl connaissancę » qui rćsulle de Penseigne-inent. Ainsi im enfant ne pourra coniprendre que tres difficilemenl et avac un certain rctard, cc qu’on entend par un village, par une eoininunc. Si on le lui expliquc vcrbalenunt el si on lui en łait prendre connaissancę par la lecture il coraprendra inoins hien et moins vite (jiie si on lui prćsente un Yillage en miniaturę avec lequel il peut assimiler les principcs elementu i rcs de corrćlałion des faits naturels et de la vie sociale •*.
« La difficultó d’evposor un f»il d‘une faeon appropriće a:ix capacites de comprćhension de Pauditoirc, pose a Pćducateur un Veritable probleme d’hal)iletć. II fant donc adopter des moyens auxi!iaires qui eliminenł ou diminuent cełte difficujlć el «|ui permettenl a Pćducateur d’expliquer plus faciieinent el a Pauditeur de coniprendre plus rnpidemcnl ».
Nous croyons aussi qu’un emploi pćdagogique intelligent du film sonore scrait suscejdible rle fnire acqućrir en 2 ou 3 ans ce que les techniques nc-luelles ne parvienncnt pas •'i '< enłonner » en 8 ans — et cela, avec un profit inlellectuel accru, Mais il y faudrait Yeritahlemcnt un botileYersement total de la pćdagocie, non scnlemenl dans ses praliques, mais nieme dans ses fondements. Essayons de prćparer ce boulcYersement comme nous oeuvrons dans la mesure du possibie pour Padaptalion pćdagogique du cinema. Car lont reste h faire dans ce sens. El HIEN nous le craignons fort - ne pourra ćlre realisć lani que le profil capitalistc sera lc seul grand moleur du cinema qu’il soil muel ou sonore. El si nieme une ulilisation plus ration-nelle (iu cinćma nous permetlail de doubler le rendemenl dc Pecole, ne se lrouverait-il pas aussitól — Particie du Prof. Mori nous le fail ernindro des exploiteurs insaliables capnbles de re«Iiiire de moitie le (emps de scola-rile pour faire enlrer plus lot encore les enfants dans le cercie tragique de Penfer capitalistc ?
Nous en revenons, belas ! a la nieme conclusion <jne le mois dernier : sans une ńouvelle coneęplion sociale cl humainc de Pćducation. Ie cinćma.si perfectionne soit-il. ne sera jamais, comme nous le Youdrions, au service de Penfanl.
C. Freinkt.
LA REDEVANCE
ET LES POSTES DETENPS
PAR LES INSTITUTEPIIS
M. Cnnchc depule, u detuandć au Miniśtrc dc* P.T.T. :
1" Si tnie insi il utrice ayanl un poste de T.S.F. pour son u sago personnel cl s*e» sonant pour Pinstruclion de ses ólivts, doi! acmiitler la tnxc ;
2" Si Je poste de T S.F., pour ćlre cxemptć de lout impót. doit fitre exclusivcnu*nt la proprietć dc Pćlnblisscment public.
Rćponsf. — Les posles detenus par les instituteurs móme s’ils sonl utilisós pour rinsłructlon des iMevcs. doiycnt ćtre classós dans la dcuxićme categorie et la redevnncc V
afferonłc doił ćlre peręuo (50 fr.), Sctils sonl cxcmptćs de la taxe. les postes dtablłs on | vue d*un servicc public (art. 111 de la loi ( du 31 mai 1933), ol sous reseroc quc ces postes soienl installćs a demeure dans les salics de cours et ne soienl pas utilisls aux auditions porsonncllcs
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