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3*6; SAlNTE*ANJtfl DAURAY

der maiotenanfe des raisons- victo.rie.uses. pour rejeter tous les faits. rćputes miraculeuK : il lui suffira der paraltre, cnoit-elle, pour « exorciserle fnntAme du sun-naturę)... >*

A 1’encgntre de ces prćtentions> nous savons;quede miracle de Sainte-Anne nia pas h redouter cotte noun velle c6nfrontation avec.une science impantiale.

Nous nous bornons ici & mettre en lumióre certaines particularitćs que nous avons notćes dans les collec* tions authentiques des miracles de sainte Annę, et qui d'avance rćpondent aux objections que lon entfcnd de nos jours.

1.    — La premifere chose qui impressionne dans la lecture de ces miracles, c’est leur nombre et leur wrićtt prodigieuse. « On y trouve, depuis 1’annće 1625 jusąue dans Tan 1655, plus de 30 morts ressuscites, 27’aveugles illuminćs, 25 tant muets que sourds gućris, plus dfe 50 paralytiques ou estropigs parfaitement remis, 12 dć-livrćs du mai caduc, 22 de diverses infirmitćs ou mala-dies incurables, 27 guóris dte longues et grifcves mala-dies, 18 femmes steriles devenues móres, 27 gućris de plaie9 et blessures dangereuses, environ 40 sauvćs ou prćservćs de naufrage ou de captivitć. Enfin une infi-nitć sont gućris de diverses maladies ou d£livrćs de divers dangers... »(1). — Si une veritć est d’autant plus scientifiquement ćtablie quelle s’appuie sur des faits plus variós et plus nombreux, nul ne pourra contester que cette exigence ne soit ici entifcrement satisfaite.

2.    — Un autre caractfcre auquel on attache une par-ticulióre importance, c’est- \'instantanćitó de la guóri-son (2). Le' Dr Le Bec dóclare, en parlant des cures

(1) P. Krrnatoui, ch. XIV.

Prmmis qusnU suis referst cultoribus Annst Menie cspil nemo, ntc v*Ul ore loqui.

(2ł Cf. la conWrence da Dr Le Bec au Sómiaairc franęais de Romę, en 1917, sur « (es Gutrisons de Lourdes miraculcuses de- Lourdes, que «• toutes ces gućrisons sortcnt de 1’orbite des lois physiologiques, certaines au moins sur un point Capital; elles se sont pass£ d’un fac-teur dont la mćdccine ni la chimie ne peuvcnt jamais faire abstraction dhns les cures les plus magnifiques: le facteur Temps. » Cette instanlanćitd que Fon cons-tatfeii Lourdes, on la constate ćgalement h Sainte-Anne d’Auray: c'est presque & chaque page des procós-vep-baux que Ton-peut recueillir ces expre9sions: inconti-nent, aussilót, en móme temps, A iinstant, touł A lfUeure, sur 1'heure; le yxu ne fut pas plutót fait que...., d&$ le moment qu'il fil le va>u, etc... »

3.    — II paraltrait, s’il en fautcroire une psychologie qui a ćtć quelque temps h la modę, que la suggcstion suffit h expliquer certaines gućrisons.

Nous n’ignorons pas que la mćdecine peut općrer des cures importantes en agissant sur 1’imagination des malades. Mais nous affirmons aussi qu*il n’y a ici dans les proc6s-verbaux aucun cas qui puisse s’expliquer par ces procćdćs cliniques. Et comment pourrait-on suggestionner en particulier des enfants sans raison, des malades sans connaissance,. les elćments de la naturę ? (I).

4.    — II y a une particularitć de la gućrison, tout au moins, que la suggestion n’explique pas, c'est la duree. Elle obtient parfois des amćliorations momentanćes, mais pas de gućrisons dćfinitives.

Le contróle qui a ćtć fait par lbs commissions d’en-qućte a permis de constater ici au contraire, que lb santćobtenue miraculeusement a persistć dans tous les cas (2). II n’y a qu'une exception : il arrive parfois que,

(1)    La mer rcdevicnt calmc, l incondie s'arrćtc, les chałnes des prisonniers se brisent d.’elles-mćmes... etc.

(2)    A noter cn particulier le cas si curieux d'enfants pour qui la mćre demandail au moins une gućrison momentanće, pour qu'ils pussent receroir la grAce du baptćme, et qui, le sacrement reęu, continuaicnt de vivre.



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