4
4
r
A Amoy Ic pittorcsque havre cst encombrć dc jonques. Durant la saison, des chargements do tlić arrivent constamment de Tamsui et (Piuitros ports, ot do Pile encore a pen pros inexplorće de Formose, dont los piratos ot la population sauvage sont tonus on opi>robrc lo long do
la cóto chinoise. Dos vergers on amont de la riviore amoy. vionnont los “ pmnoloes ” los plus exquis, le plus dćli-eioux des fruits acides, lesquels transplantćs ilans 1’hćmisphoro Occidental, do niemo que la pamplemousse, perdent considórablomont do leurs qualitćs. Los “pumeloes” et le drap vert <PAinoy sont tout doux los produits par excellence de Pendroit.
XV.
Une mor blcue, d'un bleu intense, une cote brunatre, dćnudće, des montagnes do roes brulćs s’elevent brusquoment des eaux d’un saphir ex-
quis, ot glissant par cotte vćritable tete iPaiguiKe de la
hong-kong. passo do Lymooii, le grand steamer blanc prend sa
courso dans lo splondide amphithi*trc formć par lo havro do Ilong-Kong, dont los eaux sont sillonnćes de navires de guorro et do naviros marchaiuls de toutes nationalitćs. Les chaloupes a vapenr transportent les passagers de cabine a terre, les sampans fourmillent par comaines, conduits par uno femme łi la voix aigre, qui gouvorne, ramo, fait la cuisine, soigne les enfants, fait ses transactions, tout on eausant sans s’arretor avcc sa stour la bateliere.
Situćo sur la pento raido iPune montagne, Hong-Kong, comme elle s‘elove au dessus du niveau do la mer, et terrasse apros terrasse gravis-sant les dix-luiit conts pieds do hauteur qui la sćparent du Pic, prćsente u u spoctaclo imposant et magnifique. Do nouveau, les maisons blanciios somblont glisser de la liardie montagne et s’ćtendent le long du hord de Pean sur uno ćtendue do plus de trois milles. Les limites des deux yindues, los chemins do Bowen et Kennedy, noms de ces hautes pminenades nommćos d’apres deux des gotiverneurs favoris de la colonie, dessinont leurs blanclies guirlandes autour du front de la montagne. et des chemins terrassćs 1’encerclent leurs longues lignes blanehes. Touto la luxuriante vćgćtation verte des pento est due au travail do Thomme, et dopuis la cession do Pile a PAngloterre, en 1S41, le hoisement a eto lo grand travaii et un vćritable miracle a ćte produit. Une voie eablćc communitjue avec le pic, et la nuit, (juand lo havre est illmnine par des myriados do lumieres et des trainćes do luours phos-phoroscontes ot *]tio toutes les pontos sont embrasees et ćtincellent sous les luours de rćleetrieite, du gaz et des lampes, les lumieres des voitures eirculant lo long du cable ressemblent a un chaj>elet ardent montant et descendant le long d’uno cordo im isible.
La villo de Yictoria, dans 1’ile de Hong-Kong, est uno colonie anglaise indćpcndante, avoc un gouverneur colonial et un personnel for-vlCTOR1A mant uno petite eour avec un haut tribunal social
hong-hong ^ans sou sc”1# ^’est auss’ ^ station navalo pour la
llotte anglaise on Asie, et los docks, Tarsenal et les fonderies dans la colonie et en face la cote de Kowloon fournissent toutes los munitions et lo ućcessaire en temps de paix ou do guerre. Plus loin une forte garnison ile troupes anglaisos temoigne la puissanee de rAngleterro, et Hong-Kong, le Gibraltar do 1‘Orient, est uno forteresse imprenable et uno sauvegarde pour toute 1‘Asie.
60