Commission cst dcvenuc un organc agissant. Ellc a convoquć des rćunions importantes; son secrćtariat, qui cert es nc compte pas cncorc tout l*cfTcctif souhaitabk, s’cst progressivcmcnt cons-tituć; le Sccrćtaire exócutif, suivant les dircctives ćlaborćes A la dcmierc session, vous presentc un programmc dc travail rćaltstc et bicn conęu comportant des tAches hautement priontaires. C’cst au cours dc cettc premierę phase dc son existcnce quc 1'image dc la Commi&sion va sc former, quc des prćcćdents vont ćtre ćta-blis, des orientations dćfinics pour les annćes a vcnir. Lcs dćbats quc vous allcz aborder, les dćcisions quc vous allcz prendre auront donc. j*cn suis convaincu, pour chump dc vision I’avenir dc la Commission et l'avenir du contincnt africain tout entier. et c*cst dans cct esprit quc je formę les vceux les plus sincćrcs pour le succćs dc vos truvaux.
C. — Declaration du Secretaire c\ecutif de la Commission
a la seance d'ou>erture
Je suis profoodement reconnais&ant a S. A. R. Moulay Hassan, princc hcriticr du Maroc, qui nous a fait Thonneur de venir ousrir la dcuAićmc session de la Commission et qui a prononce le magm-fiquc discours quc nous vcnons d’cmendrc. Au nom de la Commission et de son secrćtamt, je tiens a rcmcrocr aussi le Gou-vememcnt du Maroc de rhospitalitć qu’il nous offre et de la bienveillance dont il tćmoigne A notre egard. Les membres du secrćtariat savent A quel point tout a ete meticuleuscment pre-pare. De leur cóte, les representants des pays membres et membres associćs dc la Commission ont pu se rendre compte par cux-mćmcs dc cc qu*il a fali u de travaux et de depenses pour facilitcr la tache de la Commission et pounotr au confort des dekgations.
Nous sommes hcureux d'avoir parmi nous le Secretaire generał de 1’Organisation des Nations Unieś. Jusqu’id, il a assiste A chaquc session dc la Commission. U eiait diffirilc dc faire mierne. vous en conviendrez, et nous esperons tous qu'il continuera a nous honorer de sa prćscnce aux sessions futures. 11 fut un temps oii je craignais quc lcs autres taches urgentes du Secretaire generał nc Tobligcnt A ecourtcr et mćmc A supprimer son voyagc en Afriquc, qui avait ćtć annoncć 1'annćc demićre et qu'il vicnt d’achcver. Si jc suis particuliercmcnt hcurcux quc Ic Secretaire generał ait rendu visite A rAfrique, oc n'est pas seulement a causc des conseils qu*il a ćtć cn mesure dc nous donner. c*cst aussi parce qu'un hommc occupant cc poste ćlcvć. qui a 1’occasion d’cxamincr lcs problćmcs africains sous toutes leurs faces et avcc qui les diri-gcants africains lcs plus hauis placćs pcuvent parlcr longucmcnt et en toute frunchi.se, voit lcs pays d’Afriquc, sćparćment et dans leur ensemble, dans unc pcrspcctisc difTćrcntc dc la ndtre. L image qu‘il s’cn sera fuitc aprćs ses voyugcs nous sera extrćmement utile, A nous ses licutcnants, dans nos di sers domaines d’activitć. J’ai passć unc journće A Addis-Abćba avx*c le Secrćtairc generał ct jc vous assurc que ses obsersations nous aideront beaucoup, moi et mes collćgues, A accomplir notre mission. Je n*irai pas jusqu*A espćrcr qu’il se rendra cn Afriquc chaque annee, mais je formę le vceu quc lcs intervallcs entre ses visitcs ne soicnt pas trop longs.
Lorsque nous nous sommes rćunis il y a un pcu plus d‘un an. la Commission n*ćtait cncorc qu*unc idee, qu*un revc. Si certains ćtaient fermement consaincus quc la Commission aiderait dficacement les pays d'Afriquc A mettre en valcur leurs ressouroes et A ćkvcr le niseau dc vie dc leurs populations, il y cn avait aussi — ct je pensc notamment A certains pays qui n*ont pas participć A la session — qui avuicm des doutes ou qui pensaient quc l'on n‘aboutirait A ncn. Un an s’cst ecoulć depuis lors. Ccrtcs, nous ne pouvons pas apporter la preuve absolue quc la Commission apportera unc contribution cfficace au devcloppement economiquc ct, notamment. A la solution des problćmcs sociaux de l*Afrique. Mais pcut-on vraimcnt nous dcmander que nous foumissions ccttc prcuve aprćs A pcinc unc annćc d*activitć ? Ce quc je puis vous dire, cn ma qualitć de Secretaire exćcutif, c‘cst quc les rćsultats obtenus en 1959, malgrć les difficultes de reerutement et les milk obstaclcs qu’fl faul habituellemcnt surmonter pour mettre cn routc unc nouvelk institution. sont tres cncouragcants. Jcspćre sincćrcmcnt que vous ćtes vous-memcs arrivćs A cettc conclusion aprćs avotr parcouru les documents ćtablis pour ccttc session.
Vous avez entre les mams mon rapport sur lcs travaux ctfcc-tućs depuis la premierę session. Jc Youdrais ajouter ici qu’indc-pendamment des rapports et des etudes qui ont ćtć ćłaborćs, les trois confćrcnccs qui se sont tenues durant la dcuxieme moitie dc 1'annee ont ćtć d'unc tres grandę utilitć. Lcs rćunions et les confćrcnccs pcuvcnt sousent, A justc utrę. ćtre considćrees co mmc des moulins A paroics. Ccpcndant, je puis vous assurer quc les rćunions quc nous avons tenues ont ćtć loin de rćpondrc A cettc definition ct je suis convaincu quc c*est ćgalemcnt l*avis de nom-brcux chcfs dc dćlćgalion auxqucis les rapports de ces rćunions oni ćtć adrcssćs. A 1'occasion dc ces rćunions. tam lcs paruci-pants que le secrćtariat ont prćparć d'importants documents. qui ont ćtć discutćs d*une manierę approfondie cl systćmaliquc. Lcs dćbats om permis aux partiapants dc proceder A d’uhłcs cchangcs dc vucs ct d’cxpćncnce. A beaucoup d*ćgards, lcs conditions ct les problćmes africains sont diiTćrcnts piutót qu*analogucs. Nćan-moins, nombrcux sont lcs participants — spćdalistes du devclop-pement communautaire. statisuciens ct expcrts des plans de dćvc-loppemcnt — qui ont dćclarć avoir tire profit de leur voyagc et ont formule, avant leur dćpart. d*utilcs suggestions pour le seerć-lariat. Un ccrtain nombre dc ces suggestions sont repnses dans le programmc dc travail pour 1960-1961 quc je soumets A la Commission. Sans doutc certains — cn fait, j’en connais un ou dcux — sont-ils repartis un pcu dćroutes parce quc des idćes et des thćorics acquises dc longue dale avaient ćtć remises cn qucstion. Pour ma part, j’inscris cc fait A 1’actif dc ces rćunions.
Indepcndammcnt dc ces rćunions, nos experts ont donnć des avts A un ou deux pays, sur leur dcmande. Tout rćcemmcnt, le chcf de notre Servicc de statistique a ćtć appelć A donner des avis A bref dćlai sur lcs enqućtes stutistiques nćccssaircs dans unc region du Soudan dont toute la population dcvra ćtre transfćrćc dans unc autre zonę cn raison dc la construction du grand bar-ragę. Je suis hcureux dc pouvoir signaler qu*il a ćtć cn mesure de rćpondrc A ccttc demande.
Vous ćtes ćgalemcnt saisis d'un ccrtain nombre de documents ćtablis soit par le secrćtariat. soit A son intention. Un ou deux reprćsentants m*ont dćjA fait part dc ccrtaincs cntiqucs conccr-nant la quulitć d’un dc ces documents et c’cst pourquoi j’cspćrc qu‘il mc sera permis dc faire unc obsersation. II fut comcnu lors dc la premierę session quc nos documents de\Taicnt rćpondrc A des normes trćs ćlcvćes ct s*adresscr aux expcrts ct aux travnil-Icurs dans chaque domainc piutót qu*au profanc. Ce principc n’a pas changć et nous nous proposons dc continucr A l’appliqucr. J’ćcoutcrai vok>nticrs les critiques conocmant les documents prć-sentćs et j*cn prendrai notę avec Ic plus grand soin afin dc tenir compte dc vos dćsin au cours des prochaincs annćes. Mais, si jc nc vous dcmandc pas de vous abstenir dc toute critiquc. je Youdrais, cn revanche, vous rappelcr qu*il s*agit de la production de la premierę annćc. pendant laquclk. jusqu’au mois de mai, 1’ctTcc-tif du secrćtariat ćtait presquc nul et la bibliothćque ne contenait pratiqucmcnt quc des rayonnages sides.
Si la Commission esume que le secrćtariat a fait ccuytc u tik pendant Tannec ćcoulće. jc dois m*acquitter d*un devoir agrćablc en lui signatum quc cc rćsultat n’aurait pu ćtre obtenu sans le concours ct 1’appui soutenus que mon collćgue et ami. M. Phi-
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