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son volet de programme d'echanges d’ćtudiants), the Association of International Educators (NAFSA) ou encore le programme europeen ERASMUS.

Au Quebec, le rapport de recherche d’une etude exploratoire sur la mobilite intemationale des etudiants ąuebćcois, realise en octobre 2000, et remis au Ministre de 1’Education de l’epoque, Franęois Legault, fait foi de cette ouverture : « [...] tous les etudiants qui passent par l’universite, incluant ceux de premier cycle, ont desormais besoin de formations a caractere intemational.» (CCIFQ et MEQ, 2000 : 100) A cette meme epoąue et alors que 1’ etude demontrait, entre autres, un fort dćsćquilibre de la mobilitć entre la France et le Quebec, le Ministere de 1’Education du Quebec (MEQ aujourd’hui le MELS) a lancć le Programme de bourses pour de courts sejours d’etudes universitaires a l’exterieur du Quebec (PBCSE), plus communement appele bourses a la mobilite. Grace a cette aide monetaire substantielle, les etudiants quebecois sont des lors encourages a realiser une partie de leur cursus universitaire a 1’etranger.

Pour le sociologue Andrea Semprini, les socićtćs sont de plus en plus axees vers les echanges. «Le regime de flux est issu d’un mouvement historique et sociologique de fond, il est profondement inscrit dans les configurations sociales postmodemes, dont il represente la logique meme de fonctionnement.» (2003 : 21) La mondialisation oblige a fixer 1’horizon des possibles, de 1’action politique a 1’echelle de la planete et a decouvrir des manieres de vivre, de travailler et de penser differemment.

Cette configuration mondiale amene ćgalement des changements au niveau

identitaire, volet important de notre ótude. L’auteur poursuit:

[...] dans une societe de flux, 1’identite de l’individu est elle aussi, en quelque sorte, «fluide». Au lieu d’etre determinee, meme de maniere souple et dynamique, par des parametres et des valeurs donnees et extemes par rapport k 1’acteur (la profession, le sexe, 1’age, la couleur de la peau, la richesse, etc.), 1’identite de 1’acteur est, selon la belle formule d’Anthony Giddens, une «narration qui court».» (13)