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3.2.2 Journal de termin
Nous avons vecu exactement rexpćrience que nous voulons observer, c’est-a-dire celle d’avoir participe a une expćrience de mobilite universitaire. II est impossible de nćgliger cette realite, c’est pourąuoi nous avons tentć d’en tirer parti. Un joumal ethnographiąue lors de notre sćjour a 1’etranger de meme qu’au retour a donc ćte tenu pour faire etat de notre sćjour. Selon Winkin, le joumal de terrain a de nombreux efTets positifs, que ce soit au niveau rćflexif, analytique ou encore empirique. «Le rapport entre vous et votre joumal, c’est du travail de maitrise du contre-transfert. Le joumal sera le lieu du corps-^-corps avec vous-meme, face au monde social ćtudić.» (2001 : 147)
Le joumal a autant une fonction cathartique qu’analytique, dans le sens qu’il permet de relever des regularites dans l’experience et de faire le pont avec celle des participants a notre etude. Face aux risques inherents de la proximite de la chercheuse avec sa problćmatique, qui peuvent se concretiser par un manque de distanciation face au projet ou une empathie trop marquee pour l’expćrience des etudiants, le joumal constituera un bon moyen pour desamorcer cette familiarite avec 1’objet de recherche ou avec les individus interroges. «L,ecriture permet a la fois de revivre une e: erience intense et de Pobjectiver, d’y participer d nouveau tout en l’observant «& froid».» (163)
3.2.3 Groupe de discussion
A la suitę de la sćrie d’entrevues, nous aurions aime realiser un groupe de discussion entre etudiants quebćcois d’une part, et entre Argentins d’autre part, dans le but de creer une dynamique entre individus ayant participe k une meme expćrience. «Le groupe de discussion facilite la comprehension du comportement et des attitudes d’un groupe cible.» (Gauthier: 304) De plus, les reactions des etudiants entre eux auraient pu s’avćrer revćlatrices. «Par une interaction contrólee entre les participants, les