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7. KOT ST.: Charakterystyka Polski i Polaków na tle porównaw-

czem w rytmach średniowiecznych. (La caractei'istique comparee

tle la Foloyne et des Folonais dans les njthmes du Jlfot/en-

A(/e). Seance du 12 fevrier 1934.

On connaissait deja, dans Fantiąuite, de breves definitions des raees', qui mettaient en valeur d’une faęon lapidaire leurs traits caracteristiques. Tertulien śe refere a elles (»vulgata iam res est gentilium proprietatuin«); Firmicus Maternus^es fixait selon les constellations des etoiles et Izidore les comparait dans les Ety-mologies »secundum eoeli et animorum diversitates«. Des le de-but dn Moyen-Age certains textes »De proprietatibus gentium« etaient courants; ils se repetaient souvent dans les manuserits, elargis et completes. On y trouye les Slaves, sans doute ceux de la peninsule balkanique, avec un trait negatif: spurciłia ou ebrie-tas. Les Polonais ne furent compris dans ce genre de caracte-ristiques que lorsqu^,elles devinrent en nsage chez les Allemands, lesquels etaient en rapports avec les Polonais. Les vers leonins, si lus, du XIV-e siecle, originaires probablement des bords du Rhin, avec les mots: »Status terrarum, quivis bene noscat earum«, ne disent encore rien de decisif sur la Pologne (»Diversi generis homines Polonia nutrit*) tandis qu’ils caracterisent les Tcheques et les Hongrois, ses voisins, d’une faęon tres nette. La Pologne est egalemont representee dans les poesie9 du XIV-e siecle qui enumeraient les traits de la beaute feminine suivant les nations. Ce nest qu’au XV-e siecle que la Pologne et les Polonais sont nettement caracterises dans de nombreuses oeuvres. Le chant des trouveres: »Quo miser exul exeo« fait ressortir la richesse en sel de la Pologne, mais reproche aux habitants leur ivrognerie (»proba gens sed ebria, in hoc facit male«). Un »dictamen« d’origine po-lonaise distingue favorablement la Pologne d’entre autres pays (»audax Polonia«, tandis que, par exemple: »peccatrix Litwania«, »spoliatrix Masovia« etc...).

Pendant trois siecles le »praeambulum« (Priamel) qui enu-merait d’une faęon malicieuse les defaut des autres nations: Pons Polonicus, Monachus Bohemicus, Ieiunia Italica« etc... eut- beau-eoup de succes. En territoire polonais, ce catalogue fut modifió