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revolution336 visant a rćinstaurer le capitalisme337 et rćpćta la vieille vision staliniste selon laquelle : « Most of the mistakes...originated in subjective factors...the main cause of the problems are the lack of discipline and a neglect of the interests of the society... The key factor [is] the improvement of the method ofplanning... »
Suitę a la crise de 1968, le nouveau leadership tchecoslovaque a donc fondć son « acceptation pragmatique », c’est-a-dire la maniere pragmatique par laquelle le regime essaie de gagner 1’acceptation de son regne par la population, sur une adhesion a rorthodoxie et un positionnement anti-reforme, puisque c’est cc qui pouvait proteger le pays des represailles sovićtiques339. A l’epoque, et jusqu’a l’arrivee de Gorbatchev au pouvoir comme nous le verrons dans le chapitre suivant, 1’independance et la libertć face a la domination Sovietique etait peręue comme absolument impossible340. De ce point de vue, l’invasion de 1968 fut un « moment formateur», qui mit fin a la possibilite de reforme du regime socialiste tchecoslovaque341, et dćtermina la formę que le leadership allait revetir ainsi que les fondations pour 1’acceptation pragmatique dans le pays342.
3.1.2 Normalisation et orthodoxie face a une invasion extćrieure
La pćriode de « normalisation », c’est-a-dire le retour & Porthodoxie prć-1968, a accru la dćpendance de la Tchecoslóvaquie face a 1’Union Sovietique dans les
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Bernard Wheaton et Zdenek Kavan. 1992. The Velvet Revolution. Czechoslovakia, 1988-1991, San Francisco et Oxford: Westview Press, p.6.
Ivan T. Berend. 1996. op cit.t p.279.
Ibid.
Steven Saxonberg. 2001. opcit.t p. 169.
Ibid, p. 168.
Bernard Wheaton et Zdenek Kavan. 1992. op cit.y p.3.
Steven Saxonberg. 2001. op cit., p. 169.
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