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Landry en profitait pour caresser sa femme dont la jupe relevee laissait voir les cuisses. Jean-Ge, lui, pelotait toujours avec lassitude l¹ Anglaise et la blonde. Et moi, je me demandais ce que je faisais la, dans le repaire du « premier fusil de France », mais une langueur de plomb me rete-nait sur mon fauteuil.

Le temps passait. Reynolde, sa femme et Che-vert revinrent. On avait rallume les lampes. Je compris qu’on attendait le duc pour diner. Au bout d’une demi-heure, ii fit son apparition. Un homme de petite taille qui se tenait tres droit. Sa tete etait celle d’un bull-terrier, avec un nez trop court et retrousse, de gros yeux clairs et des bajoues. II avait une carnation de rouquin, des cheveux crepus et parlait d’une voix de stentor. Reynolde me presenta a lui. II me salua a peine.

J’aurais voulu voir la duchesse, mais elle etait absente ce soir-la. Une brune anguleuse la rem-plaęait, 1’oeil aux aguets des anciennes starlettes. Le duc lui prenait la main de temps en temps. Elle s’appelait Monique.

lis parlerent encore de chasse, pendant le repas. Et de la curee aux flambeaux du lende-main, dont le duc venait de choisir 1’emplace-ment. Reynolde avait pris Taccent dental de Jean-Ge et appelait le duc — mais Petait-il vraiment ? — « Mon vieux Michel ». Jean-Ge Tappelait « oncle Michel » sur un ton de respect tres «ronique.

D’apres leur conversation, je compris que le

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