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TOwerorocesam

Parfois 1 e po&le sc contcnte dc traduire llbrciuent cn breton un podmę franęais. C’cst le cas, par exeni-ple, du joli cantiquc sur le travail : Arna, pell diun: nn trouz, traduction du cantique de Fćnelon : Ah I qu: ccs Iieux champćtres (1). Comparons quclques stro-phes :

Ah 1 qur ec* lleu* chatnpttres    Arna pell dłouz on trouz,

Parlrnt birn k met >eux !    Ha dioui aafar ar bcd,

Rlolgner-rout, superbes oialtrca.    Ar mezlou oni c*helenn krrkouli

Lr» cmnpiigne* m*Jnstrułsrnt roieux. Hag ami habilla doclored.

Au point du jour, Tabrllle Va runmiirr son rolet :

Sa dlltgence roc rtTeltle,

Pour rccuellllr lej dons du ciel.

I.e ruliwau *uit aa route,

Sans j’arr*ter aux flcurj 2 Plaisirs, faut-ll qu*on vous dfcoute, Quaud le devoir apprlle allleurs ?

Mc vel 0111A guman A eaou da c*houlou de ;

Ma akolla ,reont da gheiner po* u. Da broftta eui grntou Doiie.

Ar dour-rrd, hep arcst,

A ba» dre'r bokedou 5 D*am drver e ttcan niont pręt?. Hep lula er plijadurtou.

Pour ce qui est des mćlodies qu*il a notees, M. Henry distingue entre airs bretons et airs franęais. En realitf*, tous ces airs, a peu pres tous en majeur, sont des airs franęais. 11 faut en excepter la mćlodic : Penncrez Kcroulaz, empruntće au Rarzaz-Rreiz (2) et appliquće au cantique : Ar groaz, lient rocal ar Ram-doz.

A la fin de la premierc edition des cantiques, M. Henry fait part au lecteur du projet qu’il avait d’ódi-ter un certain nombre de gwerz :

Marteze divezatoc'h, e kennighin d'ar Vretoncd cnnn dibab gwerzion euz ar re a weler o redeg ar nr-evel mcrc'hedigou diskabcl, pere n’ho deuz izomm nemed euz a cnnn taolik kenipen cvit plijout zo-ken d’ann dud gwisiek.

Ces gwerz ne virent jainais le jour. Par contrę, Henry composa et publia quelques sonion : Ar bra-gou moan, iinprimć a Lorient, ar Rordigou, et Dioiz cuit goulcnn c.ur verc’h da eureuji, chez GufTanti-ltre*

O) Mlgnt, Eneyelopłdlt th4olog(que. tome 83, col. 47. 48.

«2) L*s airs du Barzaz-Brtlz ne *e relrouvent pas atlleuri. Hs \aal doue bito brrtons.

r"smrW\ m Luun

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ton & Quimpcrle, chantć la premierę fois a 1’occasion du mnriage dc Perrine Boćdec, petitc niłce de 1’abbć Henry (Juillet I8(>9). Cette dernifcre piece est un joy&u littćraire ct suffiraitv k elle seule, pour placcr son nuteur au premier rang des po6tes bretons. On m’as-sure qu’elle etait rhantće nagućre encore a 1’occasion des mariages dans la rćgion de Mellac-Le Trćvoux.

En 18ó8, l’abbe Henry puhlia Huez hor Zalutr Jeztiz-Christ. E Kemperle. Moulet e ti GuitTanti-Breton. Le manuscrit, cxainińe i Quimper, deux ans plus tflt, ćtait parvenu a M. Henry « approuvć quant a la doctrine. niais bien epliiche quant 5 l’cxpression. Le censeur dcinandait & 1’auteur de reni|>lacer tous les uiots enipruntćs a Le Gonidcc par des exprcssions franęniscs hahillćes en breton » (1).

Le travail de M. Henry est une concordance evan-

%

gćlique prćcedće d’un chapitre sur les prophetics mes-sianiques, ct suivie d’un tableau indiquant les ćvan-gilcs des dimnnches et łctes. Sujet k quclqucs criti-qucs de delail, il a une reellc valeur. C’est ce volume qui valut k son auteur le titre de Bnrs on Aniel : le harde de l'Evangile.

En 1849, M. Henry avait ptiblie un travail intitule Skrituriou Sakr Grnes pe lcvr ar c'henrliez, lakeat i* brezounek... E Kemperle, moulet e ti GuifTanti-Breton. Gest la traduction de la Genese, de l’Exode et des .Tuges. Dans rintroduction, Pauteiir declarc qu’il ticni la promesse faite jadis a son onele, quand il etait au College de Quimper, et qu’il dćdie son travail a tous les cultivateurs de Basse-Bretagne. « On ne saurait, dit-il. Icur faire dc plus beau endeau que de mettre entre leurs mains les Saintes Ecritures, ces paroles de Dietl lui-mćme. — Bons cbretiens, lisez-les avec respect, et ineditcz-Ies jour et nuit. »

Une deuxif*me edition dc I’ouvrage parul i Quim-perlć chez Cluiret, en 1861.

(I) La \Ulemarqnł... p. 118.





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