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de repentir de Im pardomier la faute qu’ii venait de commettre. AInrs le Seigaeur liii fit dire par le pro-piieteGad, qn’il lui donnait le cboix de frois fleaux: la faminę i laguerre, ou la peste Dans cette extr£ine pcrplexife David repondit a Ga^: „II vaut mienx toin-ber entre les mains du Seigiieur qui est plein de mise-rieorde, que de tomber entre les mains des bommes,” Le Seigiieur enyoya donc une peste dans lsrae'1, et ii mourut soixante et dix mille persoimes en trois jonrs. l/ange du Seigiieur etendait deja sa mam sur Jerusalem pour la ravager, mais David le voyant, secna: „C’est moi, Seigiieur, qui ai peebe; mais qu’onl fait ces brebis? Tournez plutót, je vous supplie, votre maili contrę moi et contrę la ma i.son de mon pere, mais epar-gnez votre peuple.” Le Seigiieur tóuclie des larmes de David, sapaisa, et fit cesser la peste,
Les deux Insfoires precedentes nous instruisent que les bmnmes quelque jnstes et quelque devots qu’ils soient, nensont pas moms bommes, ni moins fragiles, et elles nous donnent en mfime temps un excelleut exemple de riudulgence et de la tendresse que le roi David a eues pour son peuple.
Salomon sacre roi d’I»ragl,
Hlort de David.
David eut de Betbsabee uu fils qu’il appela Salomon. Le Seigiieur aima cet enfant, et ayant eiwiye a David le propbete Natlian, il donnaAletifint lenom dtJadtdia, c.a. d. Almę de Dieu. Lorsque David etait ireja dansunage fort avance, son fils aine Adonias, voulut se faire declarer roi, maisDavid.connaissant la yolonte deD.eu, ceda a la priere de Betlisaboe et du propbete Natlian,