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influence assez grandę sur la iaugun de ces peuples. pour que Ton puisse admcltrc que ce n’est pas une scule fois, raais bien des fois, quc des Europeenssont ćchoućs en Amćriquc.

M. A. de Humboldt signale une tradition qui cxis-tait dans l'Amerique du Stid, selon laquclle des mu-railles auraient ćtć baties par des hommes Llancsayant de la barbe et qui habitaienl les Andes. II cxiste cn-core, en Ameriquc, une tribu d'homme$ blancs qui est anlhropophage el fort redoutćc de ses voisi»s.... II ne peul donc exister le moindrc doutc que, bien longteinps avant la decouve.iie de Christophc Colotnb, des hommes blancs ou des Euro|>eens oni haliitć TA-meriquc. Parini ces hommes, il y eut des Basques. Celte assertion n’a rien qui doivc elonner : les Basques. hardis navigatcurs, qui passent pour s’ćlre livres les preiniers a la pćchc de la monie, auraient ćtć entrai-nes jusque dans Ic Nouveau-Monde. Lii , prives des inoyens de reconstruirc un navire, n’ayant point de connaissances astronomiques el gćograplnques sufli-santes, etant d’ailleurs depoumis de ces inslrumcnts merveilleux dont on fait maintenant usage dans la na-vigation pour delerminer les latitudcs et les longiludes, ils ont du rester ou ils se tronvaient.

Tout cc qui prćcćde, la communaulć d’origine des Basques, des principaux peuples dc TAsie et de PEu-rope; la connaissancc qu’i!s avaient de Pelcphanl et du cheval, sufOsent d’ailleurs pour demonlrer qucles Bas-ques ne viennent point d’Amerique, mais qu’ils y sont alles.