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Le nłveau d’existence suivant les charges de familie, avec le systźme Injuste

et antisocial : « A travail 6gal, salaire ćgal ».

LES ALLOCATIONS FAMILIALES

L’Etat ou la professlon : les defauts redhibitoi-res des allocatioDS d Etat.

Tous les Franęais, ou presąuc, reconnaissent aujourd’hui qu’il est juste et necessaire d’appor-ter une aide k ceux qui ślevent des enfants, mais deux theses s’opposent en matiere d’allocations : elles doivent Stre nationales, disent les uns, pro-fessionnelles, disent les autres.

Confier k l'Etat le soin de realiser la per£qua-tion des ressources aux charges de familie, dans le cadre national, peut sembler, k premiere vue, la solution la meilleure et la plus ćquitable : 1'Etat prendra, par 1’impót, a ceux qui n’ont pas d’enfants k 41ever une partie de leur superflu et le transfśrera k ceux qui ont des charges fami-liales. Prćconisó en France par les communistes, će procede simpliste a fait 1’objet de propositions de loi deposees au Parlement par des represen-tants de presque tous les partis.

En pratique, cependant, il est inapplicable, pour des raisons financieres, morales et sociales.

1* L'Etat n’a pas d'argent; il n’a pu, en 15 ans, porter les credits annuels de 1’Encouragement national aux familles nombreuses au del& de 425 millions de francs devalues, ce qui ne lui pennet de verser que 240 francs par an (66 centimes par jour) k une familie ayant 3 enfants k charge; et pourtant tous les parlementaires auraient eu un interet ólectoral k relever ces allocations.

2° L’Etat ne veut pas et actuellement ne peut pas faire payer les allocations, au moyen d'im-póts, par les contribuables sans charges faml-

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