Le retour au foyer dc la mirę reduit les ressources alors que les charges augmentent.
assurant aux m&res de familie le tiers de ce qu’elles pourraient gagner k 1'usine et en versant k leur mśnage des allocations substantielles pour les enfants, on maintiendrait au foyer la plupart d’entre elles.
Un dćcret du 31 mars 1939 a fix6 k 5 % du salaire moyen departemental, jusqu’au 15 novem-bre 1910, k 10 % k partir de cette datę, la majoration des allocations accordee aux famil-les dans lesąuelles la mere ou 1’asccndante n’exercent pas une profession; le benefice de cette majoration est egalement accorde a la mćre ou k 1’ascendante exeręant k son foyer une profession, si celle-ci ne rempeche pas de donner a ses enfants tous les soins utiles.
Cette majoration impose une lourde charge aux Caisses de compensation, tout en n’appor-tant aux familles qu’une aide tres insuffisante au moment ou elles en ont le plus besoin, c’est-&-dire quand elles ont des enfants en bas age; c’est pourquoi le Haut Comitć de la population avait propose de ne les donner, pour commencer, que pendant 3 ans pour la naissance de chaque enfant, mais de fixer un taux sup£rieur k celui qui a ete adopte. On ne peut que regretter que l.‘avis du Haut Comite n’ait pas óte suivi, car il aurait ćte possible, avec le supplement de charges imposć au:< Caisses de compensation, de porter & 20 % 1’allocation au 3* enfant, i 30 % cclle au 4' et aux suivants, ce qui aurait śte beaucoup plus utile que de donner une majoration a la mere d’un enfant unique &gś de 10 k l i ans, qui est a 1’ecole du matin au soir.
La majoration institućc par le decret du 31 mars 1939 est versee k la m&re elle-meme; toutes les allocations familiales devraient d’ail-leurs etre versćes aux femmes des bćnśficiaires : c’est ainsi quc procSde la Caisse de compensation de la Rćgion parisienne, qui est la plus
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