13 KHICAS YELESITCNLIS, SA VJE ET SON ACTTYffTE 699
n’approuvait pas sa politiąue et n’apprściait pas la lśgendaire “brayoure” du prince, ni ses idśes soi-disant “dśmocratiques”, mais en plus il nouris-sait une profonde haine contrę cet adorateur des Turcs »ei. toutefois, lorsąue Yranoussis 8’occupe du fait que Ehigas a śtś caimacam & Craioya, il admet, avec une grandę complaisance, les bruits courant sur la cbarge que Mavroyśnis assigne k Ehigas, de surveiller 1’approyisionnement des armśes turques et de transmettre ses ordres aux diffśrents chefs turcs qui devaient se soumettre au Prince. Toujours k cet śgard, Yranoussis ajoute que Ehigas avait connu, & cette śpoque-l&, celui qui plus tard allait etre le fameux apostat Pazvantoglou, ainsi que le dśmembrement de 1’Empire ottoman 6Z. Donc, Yranoussis admet que Ehigas ait occupś la haute place de Craiova, mais un peu plus tard, sa conyiction l^-dessus chan-celle, car il se prononce de cette mani&re : «II se peut que Ehigas ait śtś employś comme fonctionnaire dirigeant & Craioya, mais s’il edt śtś un haut fonctionnaire et mśme “caimacam”, il edt peut-etre gardś, selon la coutume de l’śpoque respectiye, un certain titre a cótś de son nom, et les documents princiers et officiels ne 1’auraient pas, plus tard, mentionnś sous le simple titre de “Ehigas le scribe” » 68.
Dans son oeuvre au sujet de Ehigas, publice en 1937, Dascalakis af-firme : * II parait que dśs l’ouverture des hostilitśs contrę la Eussie, Ehigas, tout en conseryant sa place de conseiller secret auprśs du Prince, fut nommś gouvemeur “Caimacam” de Craiova, petite ville pres de Bucarest, mais post d’importance pour les concentrations militaires » M. Dans son dernier trayail sur Ehigas, Dascalakis est plus sceptique et ne yeut pas admettre les fantaisies de Perreyos, et par consśquent, il ścrit: « Eous ne tenons d’aucune autre source 1’information selon laquelle Ehigas ait occupś k cette śpoque-l& le poste de caimacam de Craiova * Toutefois, il admet, que Ehigas ait fonctionnś ISt-bas pour un certain laps de temps, non pas en qualitś de caimacam, mais comme un fonctionnaire fidele au Prince, peut-śtre a cause des nścessitśs entrainśes par la guerre qui ayait lieu en ce temps-1A,»68. Dans un autre chapitre, Dascalakis revient, et en rappelant k nouyeau les fantaisies de Perreyos coneemant l’activitś de Ehigas en qualitś de caimacam k Craiova, il soutient qu’en tous les cas, « il est probable qu’en ce temps-1& Ehigas eftt un poste administratif ou militaire dans cette rćgion importante pour le dśroulement de la guerre *®7. Par consśquent, 1’attitude de Dascalakis, dans ce problśme, est śqui-yoque, mais finalementil admet que Ehigas ait collaborś ayecMavroyśnis et qu’il soit venu k 1’aide des armśes turques, dans leur guerre avec les russes et les autrichiens.
Un autre śyśnement issu de la fantaisie de Perreyos est aussi la prśsence prśsumśe de Ehigas lors de la dścapitation du Prince rśgnant Mavroyśnis. Dascalakis admet ce qu’ścrit Perreyos et soutient sans rśserve
61 Ibidem, p. 25.
•• Ibidem, pp. 22-23.
63 Ibidem, p. 23.
64 Ap. Dascalakis, Rhtgas Velesiinlis, La rŁuolution franęaise et les priludes de l'indł-pendance hellłnique, Parts, 1937, p. 38.
35 Ap. Dascalakis, MeXćrai, p. 143—144.
M Ibidem, p. 144.
37 Ibidem, p. 281.
10-c. 2593