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5 NOTICES BIBLIOGRAPHlQUES 785

Spaś Masoy, daus • La necropolc mćdicvale prćs du village Gradesnlca, dćp. de Vraca » prćsentc une nćcropole chrćtienne datćc entre la deuxićme moitić du IX⁹ s. et le dćbut du XI® s.

D* Ovćarov en « Graffiti mćdićvaux de Piiska et de Preslav » continue la publication dc diffćrentes reprćsentations (chevaux, cerfs, biches, scćnes de chasse, etc) qui se trouvent sur lcs murs des bćtiments et des citćs. Aprćs 1'ćtude de Totju Totev « Icóncs peintes en cćra-miquc dc Tuzlal&ka k Preslav» suit Particie de Ljudmila Donćeva-Petkova < Crotx d'or-Reli-quaire de Pilska > et celni de Dimitilr Sdsńloy «Problćmes sur 1'origine de la dćcoration de farade cćramoplastique».

Magdalena StanĆcva et Ljudmila Donćeva-Pctkova dans a Sur la surfacc habitće de Srcdac aux IX°—XIV^e sićcles *, prćsentent des documents archćologiques dćcouvertes dans lc ccutre mfime de la capitale bulgare. II est k remarquer que les vases sphero-coniques de sous la fig. n° 4, p. 117 ne dattent pas des IX°—X^e sićcles comme le croient les* auteurs, mais dc la fin du XII^e s. —premierę moitie du XIII^e sićcle.

Le tomefinit avec le cataloguc «Trćsors monćtaires trouyćs en Bułgarie au cours de 1968, 1969 et 1980 t, elaborć par le numismate bulgare, dont on regrette la mort, Todoy Glicrastmoy.

P.D.

Jonathan Shepard, Tzetzes⁹ tetlers to Leo at Dristra, dans « Byzantinische Forschuugen f, VI, Amsterdam, 1979, p. 191 — 239

Dans ccttc ćtudc sont publićes cinq des lettres de Johannes Tzetzes envoyćes k Leo Gharasianitcs (v. le recueil de P.A.M. Leone, Joannes Tzetzae Epistulae, Leipzig, 1972). Quatre de ccs cinq lettres sont enyoyćes k Leo Charsianites pendant que celui-ci ćtait metropolitę de Dristra (Dorostolon). Elles dattent du milieu du XII⁰ siacie.

Les epitres qui constituent 1'objet de la contribution de J. Shepard sont d'extrćme Importance, ne serait-ce que pour lc motif que par leur dćmarche les chercheurs entrent en possession d'une nouyelle source littćraire — cette fois-ci byzantine — concemant la Dristra du XII® sićclc. Les seules nouyelles que nous ayions jusqu'ć prćsen t sur la Dristra de cette 4poque ćtaient unc mention dans la Chroniquc Ipatlevskaja et une autre dans le Gćographie dTdrist.

Dc ces cinq lettres, celle quisetrouve sous le n° 80 (S.A.M. Leone, p. 119) prć-sente un intćrćt particulier. Nous apprenons gr&ce k son contenu — qu'k un moment donnć— Tzetzes a reęu de la part du metropolitę Leo Charsianites un enerier en arćtc, de mćme qu'un eselaye ayant le nom Seblados, qui par baptćme s'appelait Theodor.

Partant des informations des lettres de Tzetzes envers Leo Charsianites — le metropolitę de Dristra — * J. Shepard fait toute unc> serie de considerations avec des implications *directes dans 1’histoire des rćgions du Bas-Danube.

Pui$que dans 1'epftre n° 80 on specifie encore que Seblados n'est pas Russe mais Myssian <J. Shepard, p. 197), le chercheur anglais aboutit k la concluslon que cet esclave est de Hon-grie. La raison? Tzetzes entendait par Texpression Mysia le pays d'Hongrie. Et comme Yon considćre que Seblados est requivalent de Vselovod, J. Shepard conclut que I’eselaye en ques-tion est un Russe originaire des lieux gouvemes par le Hongrois, qui n'a pas reęu le baptćme.

Puisqu'll est difficile k admettre qu'au milieu du XII® siacie existaient encore des *Russes n'ayant pas le baptćme nous estimons que Seblados est plutot un Coumane de la partie gauchc du Danube. Le nom de Seblados ne seratt pas un impćdiment.

Trćs intćressantes sont aussi lcs considćrations de J. Shepard dans le chapitre «La vie k Dristra » au XII® sićcle. Aux considćrations dc 1’auteur il serait encore k ajouter l'exis-tcnce d'une vie monacale au nord de la Dobroudja pendant lc rćgne de Manuel le Comnćne. <A cet ćgard, volr nos notes de «A propos de la datation du yallum circulaire et de l’ćgllse trćflće du Niculitel », dans SCIV, 23, 1972, 2, p. 307-319, et «Du nouyeau sur 1'attribuUon chronologique du yallum et du monastćre de Niculltel *, dans SC1VA 26, 1975, 1, p. 106—106),

J. Shepard aborde aussi dans son articlc des questtons de gćograplile historique, dont quelques-uncs sont rćsolues k grand succćs. Nous ayons en considćration, par exemple, lą jus-tesse de l'observation k la page, 209, notc 22, qui soutient que les deux riyićres trayersćes par les soldats de Manuel le Comnćne en 1148 ne sont pas autre chose que les deux bras <canaux) du Danube. (volr la mćme opinion chez Petre Diaconu dans Les Coumans au Bas-Lanube, Bucarest, 1978, p. 86).

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