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situes a l’Est de la Colonie. On admettra aisement que* non seulement a cause de son volume, mais ćgalement de sa repartition, cette production ne peut assurer le ravitaillement de tout le Congo.
Aussi est-ce la pisciculture qui devra aineliorer l’ali-mentation de l’indig£ne coutumier et de certains centres (missions — ecoles — societes — etc...).
La pisciculture peut se pratiquer :
a) en ćtangs proprement dits : c’est-a-dire en pióces d’eau construites artificiellement, qu’il est possible de mettre entierement a sec et de peupler rationnellement.
b) en etangs ou lacs de barrage :
— par peuplement et exploitation de lacs de barrage existants ;
— par amenagement a des fins piscicoles d’etangs de barrage dans lesquels il serait loisible de pecher selon des regles prescrites.
c) dans certaines eaux stagnantes, naturelles, dont la misę en valeur peut presenter un certain interet.
La Station de Recherches Piscicoles s’est d’abord efforcee de mettre au point une methode de culture en ćtangs proprement dits.
C’est en effet la formę d elevage la plus facilement contrólable et la plus maniable. Elle semblait la mieux adaptće aux conditions du milieu indigene.
II s’agissait de trouver :
1° un ou des poissons de culture, resistants, a crois-sance rapide, capables d’utiliser au maximum les res-sources alimentaires de 1’eau et les dechets de cuisine indigóne.
2° une methode d elevage simple et a rendement aussi eleve que possible.
1. — Les poissons de culture.
Les recherches se sont orientees iinmediatement vers les poissons indigenes. La faunę ichtyologique congolaise