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Fouvrage de son maitre, mais bientót ce rapport entre Paucapalea et palea a cesse. Deja Schulte, et apres lui Gillmann, ont prouve tpie specialement Huguccio n’etablit jamais de rapport entre la no-tion » palea* et le nom de Paucapalea. Pour Huguccio paleń a un sens precis et indiąue la balie du grain, opposee au grain lui-meme (cpranam), par consequent un texte sans valeur ou d’ime valeur mediocre. II n’y a donc rien de surprenant qivil eut meme traite un canon figurant dans le texte primitif du Decret comme une palea, sil le croyait superflu. D’ailleurs nous en avons une preuve. En effet, i! considere c. 34 0. XI qu. 3 Freslńteri cora-me une palea, parce qu’il revient deux fois dans le texte du Decret. Hoc caput hic palea esł. Habetnr o nim de eisdem oerl/is sn-pra II. ąu. 6. Placuit presbiteri (c. 35 C. II qu. 6) et ibi (jranum est et ibi incernes ipsum dilif/euter expositum. Pareillement Johannes de Deo laisse de eóte c. 23 et 24 C. XXV qu. 2 dans sa continuatioii de l'oeuvre d’Huguccio parce qu’elle reparalt a deux reprises dans le texte du Decret: Non solent leni, ąaia kabentur alibi.
Cette methode appliquee par Tecole a la fin du XII-e siecle, est tres interessante. L’auteur suppose qu’elle n’etait. pas limitee a la lecture du Decret. La eritique du texte a bien pu avoir de Finfluence sur les copistes du Decret. Sous Tinfluence de 1’ecołe ils pouvaient omettre des canons qui revenaient deux fois dans le texte du Decret et nous sommes en possession de preiwes qu,il en etait ainsi.
II n’est donc pas impossible que les canons consideres par Friedberg comme paleae et qui figurent dans le manuscrit de Gologne et dans cełui de Graco vie, aient fait partie du texte primitif du Decret. Leur absence dans plusieurs autres manuscrits du Decret pouvait bien etre un resultat de la critique de Touyrage de Grat.ien.
(Stuilien zur altosmaninchen Spraćhe, 1. Ausgewahlte Ab-schnitte aus der altos manisch en U bet 'setzu hąj von Kali la uml Dimna). Presente dans la seawe clu 28 juin 19J2.
Ais »altosmanisch« wird allgemein, wenn nicht ganz richtig, die Sprache der literarischen Denkmaler anatolischer Herkunft. aus dem XIV. und aus der ersten Halfte des XV. Jhrhts be-