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rongissant point de ce mepris, dit a Mieliol: „Dieu m’a tire des derniers de son peuple et ra’a preiere a votre pćre; c'esf pourquoi je rafhumilierai de plus en plus devant są presenoe et je serai toujours petit et misera-ble a mes yeux.” II apprit aćnsi aux princes k ue ja-mais craindre d’avilir leur raajeste devaut la majeste de Dieu,

Pćelie de Iłarid. Reprimande dn prophete \atlian,

Apres arwoir vaincu tons ses entiemis, David se laissa lui-mćme vaincre par une passion yiolente qu’il conęut pour Bethsabee, femme d’un de ses officiers, nomme Urie. Brulant du desie de lepouser, il lit exposer son mari a l’at-taque de Rabba capitale des Ammonites, laou il preyoyait qu’il serait indubitablement tue, comme il le futeneffet; ensuite le roi epousa Bethsabee. Le Seigneur irrite de ce double crime envoya vers David le prophete Natlian qui lui dit cette parabole: „II y avait deux hommes dans une vil-le, dont lun etaitrielie et 1’autre pauvre. Le rieheavait un grand nombre de brebis et de boeufs. Le pauvre n’avait qu^,one petite brebis qu’il avait nourrie, qui avait grandi parmi ses enfans, en mangeant de son pain, buvant dans sa coupe et donnant dans sou sein; il la cberissait comme sa filie. Or un etranger etant venu voir le rielie, celui-ci ne voulut point toucher a ses brebis ni a ses boeufs pour lui faire festin, mais il prit la brebis de ce pauvre bom me et la donna a manger a son hóte.” David